Viol de Grand-Baie: la Réunionnaise de 16 ans identifie un voleur récidiviste

L’adolescente a identifié un voleur fiché au poste de police d’Abercrombie comme son agresseur. Elle a déjà quitté l’île mardi.

La chasse à l’homme est lancée. L’ensemble de la police criminelle du Nord est aux trousses d’un voleur récidiviste portant des tatouages au bras et au cou dans le cadre de l’enquête sur le viol d’une Réunionnaise âgée de 16 ans. Venue en vacances dans l’île peu après la Noël, l’adolescente a porté plainte dimanche soir au poste de police de Grand-Baie, disant avoir été abusée par un homme d’une vingtaine d’années dans un chemin de terre reliant l’hypermarché Super U aux alentours de 12h30. Après avoir décrit son agresseur, la jeune fille a été invitée lundi après-midi à participer à l’élaboration d’un portrait-robot. à la lumière du dessin produit, une équipe d’enquêteurs de terrain de la Northern Division s’est alors souvenu avoir cueilli un suspect qui lui ressemble il y a un peu plus d’un an relativement une affaire de cambriolage. Lorsqu’elle a été mise en présence de la photo du voleur, la victime a formellement identifié celui-ci comme son agresseur  à « 80% ». Fiché au poste de police d’Abercrombie, à Ste-Croix, pour de nombreux larcins, le suspect a également été aperçu dans les parages de Péreybère, où la fille logeait, et de Grand-Baie durant le week-end. L’arrestation du violeur présumé ne serait plus qu’une question d’heures selon les limiers chargés de l’enquête. Sa photo a également été circulée à Rodrigues, dans l’éventualité qu’il y a trouvé refuge. D’après la récit de la Réunionnaise dimanche soir, elle se rendait au centre commercial de Grand-Baie lorsque son agresseur, arrivé à un endroit isolé, s’en est pris à elle. En semaine, ajoute-t-elle, elle avait emprunté ce raccourci tout comme les autres habitants de l’endroit. Mais ce dimanche, à 12h30, les chantiers sont vides et les riverains font la sieste ou sont à la plage. L’adolescente explique que son agresseur la suivait depuis un bon moment et lui a appliqué un scotch sur la bouche pour l’empêcher d’appeler à l’aide. Après son forfait, dit-elle, il l’a dépossédé de son téléphone portable et d’une somme de Rs 1 800. Le fait que le violeur ait utilisé un rouleau de scotch semble ainsi confirmer qu’il soit un voleur professionnel. Les enquêteurs ont déjà obtenu de l’opérateur téléphonique de la victime le code IMEI de son Samsung Galaxy. Si l’agresseur se décide à utiliser l’appareil, il sera immédiatement repéré sur le réseau. Depuis lundi, les enquêteurs ont accompagné l’adolescente à l’endroit où le viol a eu lieu et ils y ont prélevé des mégots de cigarettes pour des tests ADN. Ils ont aussi passé au crible les images de vidéosurveillance des habitations et des commerces avoisinants, non sans avoir visité les chantiers avoisinants.