Alors que d’un côté des syndicalistes contestent le rapport du Pay Research Bureau (PRB) et menacent de le brûler en public, de l’autre la Government Teachers Union (GTU) invite ses membres à le signer.
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Ce rapport, rendu public vendredi 1er avril, fait des recommandations sur la révision salariale et les conditions de travail dans la Fonction publique et des corps parapublics. « Pas question de brûler le rapport du PRB », affirme le président de la GTU Vinod Seegum jeudi 7 avril en conférence de presse. Pour Vinod Seegum, il est important de voir les précédents rapports avant de faire des commentaires sur celui de 2016 : « Le rapport de 2016 est une suite de celui de 2013 et ainsi de suite. Le rapport Manraj en 2013 a corrigé beaucoup d’injustices qui nous concernaient les instituteurs du primaire. Le rapport de 2016 en fait de même. Beaucoup de nos demandes ont été considérées. » Leur demande pour que tous les instituteurs recrutés avant 2008 perçoivent le même salaire que les autres, selon Vinod Seegum, a été citée dans le dernier rapport du PRB : « En 2013, nous avions demandé à ce que les instituteurs du primaire perçoivent le même salaire que les enseignants du secondaire. Ce que nous avons eu. Mais cet alignement concernait les instituteurs recrutés après 2008. « Cette année, nous avons demandé à ce que ceux qui sont dans la profession avant 2008 soient eux-aussi concernés par cet alignement. Ce qui a été fait », commente Vinod Seegum ; ajoutant que la GTU est satisfaite des recommandations du rapport PRB 2016. Vinod Seegum dit ne pas comprendre pourquoi d’autres syndicalistes du secteur de l’éducation veulent s’en prendre à ce rapport : « S’ils ne sont pas satisfaits avec les recommandations, ils doivent s’en prendre à eux-mêmes. Cela veut dire qu’ils n’ont pas fait un travail de recherche et n’ont pas eu d’arguments solides pour convaincre le PRB ».
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