Vino Hair Designer : le sup’hair artiste

C’est à l’âge de 13 ans que Vinod Mungur a pris les ciseaux pour faire sa première coupe. Pour lui, la coiffure est un art. Durant 25 ans, il s’est toujours démarqué en proposant les nouvelles tendances internationales à ses clients. Rencontre dans son salon à Quatre-Bornes.

C’est en regardant son grand frère faire des coupes que Vinod a développé une passion pour le métier de coiffeur.

« En fait, j’étais plus inspiré par mon grand frère que par les études, confie-t-il. D’ailleurs, je le considère comme mon gourou. » À 16 ans, il se lance. Aujourd’hui, Vinod y compte un quart de siècle d’expérience comme coiffeur. Son salon, Vino Hair Designer, situé à Quatre-Bornes, emploie cinq personnes. Coupe, brushing, coloration, lissage, mais aussi pédicure, manucure, massage: de nombreux services y sont offerts. 

Pour pouvoir se démarquer dans un marché hautement compétitif, Vinod n’arrête jamais d’apprendre les nouvelles techniques et de découvrir les tendances internationales. Après avoir suivi des cours dans plus d’une dizaine d’écoles de coiffure à Maurice, il s’est envolé pour la Grande-Bretagne, l’Italie, la France et l’Afrique du Sud,  entre autres, pour en savoir plus sur les coupes à la mode. Pour lui, la satisfaction de la clientèle et la maîtrise des tendances sont les deux maîtres-mot de la réussite.

Pas de copier-coller

« Je m’inspire aussi des demandes de mes clients. Par exemple, si une cliente veut faire une coupe qu’elle a vue sur Internet, je la conseille sur la façon de l’adapter par rapport à sa morphologie. Je ne fais pas du copier-coller », précise Vinod. Par ailleurs, il indique qu’il met ses clients sur le même pied d’égalité. « Si un client vient au salon après dix ans, il recevra le même service qu’un client qui vient chaque mois ! »

Le plus grand défi de Vinod, c’est la compétition qui sévit sur le marché. De ce fait, dit-il, les clients privilégient le rapport qualité/prix. « Il faut travailler par rapport au budget du client. Par exemple, si un travail coûte entre Rs 2 000 et Rs 3 000 et que le client a un budget de seulement Rs 600, il faut trouver un moyen de le satisfaire afin qu’il sorte du salon avec un sourire. »

Des projets, il en a plein la tête mais pour l’instant, c’est le créneau mariage qui demeure sa priorité. « Le mariage, c’est le plus grand jour de notre vie et on veut être le plus beau ou la plus belle, explique Vinod. Je m’attelle donc au relooking complet de la mariée ou du marié avec l’assistance de mon épouse s’est aussi lancée dans ce créneau. » En effet, après avoir travaillé dans l’administration, sa femme l’a rejoint au salon pour offrir des soins de beauté plus particulièrement le maquillage et l’esthétique. 

Vie personnelle

Marié, Vinod Mungur est père de deux enfants, une fille et un fils, respectivement âgés de 16 et 12 ans. Dans le métier qu’il exerce, Vinod avance que c’est très important de concilier la vie de famille et le travail. «Je me lève à 5h30 tous les jours et après des activités sportives, je retourne à la maison à 6h30 et j’accompagne mon fils jusqu’à la gare, ce qui nous permet de faire un brin de causette… » 

Il ouvre son salon à 8 heures et termine à 17h30. Après les heures de travail, Vinod joue du tabla ou fait du vélo. Il ne rate jamais le dîner familial. Vinod confie avoir la bénédiction de sa mère qui habite sous le même toit.