Vingt-trois ex-employés de la Mauritius Duty Free Paradise ont été licenciés le 31 mai, « sans motif apparent » selon eux. La direction leur aurait dit qu’elle devait les licencier car certaines procédures n’auraient pas été respectées au moment de leur recrutement.
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Vingt-trois personnes ont répondu à des avis de presse publiés en mai 2013 pour décrocher un emploi à la Mauritius Duty Free Paradise (MDFP). Ces candidats ont été interviewés en août 2013. Ils ont été recrutés le 16 septembre 2013.
Le 30 mars 2017, la direction de la MDFP (en place depuis 2014) leur a remis leur lettre de remerciement. « Le management ne nous a donné aucun motif valable à ce renvoi. Nous nous sommes donc tournés vers le ministère du Travail et vers Jack Bizlall pour qu’il soit notre négociateur », confient les ex-employés. Après cette rencontre, le ministère et le négociateur syndical ont entamé des démarches pour repousser la date d’échéance du contrat (termination date) au 31 mai.
Le vendredi 26 mai, les licenciés ont rencontré le Chief Executive Officer (CEO) de la MDFP, en l’absence des officiers du ministère et du syndicaliste. Le CEO les aurait informés que la direction leur remettrait leurs chèques de Severance Allowance. « Or, il n’y a aucun accord entre le personnel et la direction pour que nous acceptions ces chèques. Si nous le faisions, cela voudrait dire que nous acceptons notre licenciement », explique l’un des licenciés.
Il ajoute qu’ils ont posé plusieurs questions au CEO. « Il nous a dit que la direction devait nous licencier parce que les procédures de recrutement n’auraient pas été respectées. Il a ajouté que les postes seraient Advertised de nouveau et que la direction prendrait en considération une dizaine d’employés licenciés. »
L’ex-employé raconte que cinq d’entre eux ont accepté. Ces derniers, poursuit-il, « ont révélé plus tard que le CEO leur avait demandé de partir tranquillement et qu’une fois les postes Advertised, ils auraient priorité au moment de l’embauche ». Le 31 mai, soit pour leur dernier jour de travail, les licenciés ont de nouveau rencontré le CEO.
Ce dernier les aurait avertis qu’il serait préférable qu’ils acceptent leur chèque, au risque de ne recevoir que la moitié du montant proposé s’ils refusaient. Deux des licenciés ont accepté l’offre.
Les 23 employés licenciés rappellent qu’un autre groupe d’employés avait été recruté en novembre 2016 et que ces derniers ont été maintenus à leurs postes.
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