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Villas, maisons d’hôtes et résidences touristiques : TA traque les opérateurs illégaux

Ceux opérant illégalement sont invités à s’enregistrer.

La Tourism Authority est en train de traquer les gérants de villas, maisons d’hôtes et résidences touristiques qui opèrent illégalement à travers le pays. Près d’une centaine seraient concernés. Quatre propriétaires de campements ont été pris en amende dans le courant de la semaine dernière. D’autres opérations sont à prévoir.

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La Tourism Authority (TA) sort ses griffes. Les gérants de villas, maisons d’hôtes (‘Guest house’) et campements (résidences touristiques) non-enregistrés et qui opèrent illégalement seront sévèrement sanctionnés par l’organisme et devront répondre devant la loi. Les officiers de la TA et ceux de la police du Tourisme mettent les bouchées doubles pour traquer les opérateurs illégaux, qui seraient au nombre d’une centaine.

La ruse des gérants

Environ 800 opérateurs de résidences touristiques et quelque 200 gérants de maisons d’hôtes sont reconnus par la Tourism Authority. Les régions contenant le plus fort taux de lieux d’hébergement qui ne seraient pas en conformité avec la Tourism Authority se situeraient dans le Nord et l’Ouest du pays. L’organisme, qui a été contacté vendredi après-midi par téléphone, confirme qu’environ une centaine de campements et autres maisons d’hôtes à travers le pays opèrent sans permis adéquat. « Il est toutefois difficile de leur mettre la main dessus, car il faut impérativement prouver qu’il y a eu location contre paiement. La ruse employée par les clients est le fait qu’ils disent que le campement appartient à un proche », fait-on comprendre.

Nouveau règlement

La Tourism Authority travaille sur un nouveau règlement avec la réouverture des frontières. Dans la pratique, seuls les établissements enregistrés auprès de l’organisme pourront publier des annonces. Autre exigence : l’introduction de la certification sanitaire Covid-19 et les touristes foulant le sol mauricien devront être sensibilisés. Ils devront obligatoirement louer un établissement certifié par la TA.

Quatre propriétaires sanctionnés

Les officiers de la Tourism Authority en collaboration avec la police de l’Environnement multiplient les opérations à travers le pays. Pas plus tard que la semaine dernière, des descentes ont eu lieu dans les régions de Flic-en-Flac et Péreybère. Quatre propriétaires de campements ont été pris en amende. La TA envisage, par ailleurs, d’entamer une campagne de sensibilisation destinée aux propriétaires de campements. Le but : inciter ces derniers à s’enregistrer auprès de l’organisme. 

Fixed Penalty

Au niveau de la police de l’Environnement, on avance que les clients trouvés coupables de nuisance sonore écoperont d’une pénalité fixe (‘Fixed penalty’). Le règlement sera introduit très bientôt. 

Une amende de Rs 10 000 

Ceux trouvés coupables d’opérer sans permis adéquat et de non-respect des procédures risquent non seulement une amende de Rs 10 000, mais aussi la suspension de leurs permis d’opération. 

Villas, maisons d’hôtes et campements opérationnels après la levée du confinement

Les villas, maisons d’hôtes ainsi que les campements ont pu accueillir de nouveau des clients après la levée du confinement. Si certains ont été sévèrement sanctionnés par la Tourism Authority et les officiers de la police du Tourisme, d’autres ont toutefois réussi à s’en échapper. La ruse employée par les gérants pour ne pas se faire inquiéter est le fait qu’ils étaient en train d’héberger des proches. 

 

 

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