Les activités dans la construction sont en bonne voie. Tel est le constat de Vikash Nuckcheddy. Dans cet entretien, il fait le point sur l’évolution des prix des matériaux et sur la performance du secteur cette année.
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Selon les quincailliers, les prix de certains matériaux ont baissé. Cela se reflète-t-il sur le marché ?
Les quincailliers sont des revendeurs. La seule raison plausible pour laquelle ils affichent une baisse des prix serait qu’ils disposent d’un stock d’acier acheté plus tôt cette année. Afin d’être conforme aux prix actuels, il faut s’enquérir des prix des produits auprès du fournisseur et de l’importateur principal. Les prix du stock d’acier ont augmenté.
Dans quelle mesure les matériaux coûtent-ils plus cher par rapport aux années précédentes ?
Soit les prix des matériaux ont déjà connu une majoration comme celui de l’acier et ils continueront à augmenter, soit les prix des autres matériaux, tels que les blocs, les Aggregates et le Premixed Concrete, connaîtront une hausse. Le contexte économique ne permettait pas d’augmenter les prix malgré la hausse de celui du carburant.
La situation change et très bientôt les prix de ces matériaux augmenteront. Nous sommes aussi confrontés au problème que nos offres sont valables pendant 120 jours à compter de la date de soumission alors que nous recevons des devis de nos fournisseurs qui sont valables pour seulement 30 jours.
Pensez-vous qu’il faut que les prix soient contrôlés ?
Difficile de contrôler les prix de tous les matériaux. Mais ceux des matériaux tels que l’acier, qui concernent un projet de Property Development Scheme par exemple, représentant 13 % du Cost of Own Works, devraient être contrôlés. Avec seulement quelques fournisseurs dans l’industrie, un contrôle du prix de l’acier permettrait une meilleure prévisibilité des coûts.
Si l’on compte plusieurs projets dans le secteur public, quelle est la situation dans le privé ?
Le gouvernement a annoncé plusieurs projets. Le ministre des Infrastructures publiques a fait mention d’un investissement de Rs 35 milliards. Ce sont les projets du secteur privé qui ont démarré. Ceux du secteur public sont principalement liés aux travaux en Civil Works et la plupart n’ont pas débuté. Dans chaque période de croissance, l’État reste le client principal. J’espère que les entrepreneurs locaux obtiendront une part décente.
2017 tire à sa fin. Quel est votre constat de la performance du secteur ?
La performance réelle du secteur en 2017 ne pourra être connue qu’à la fin de l’année financière, c’est-à-dire en juin 2018. Pour l’an prochain, j’espère que les projets annoncés seront mis en chantier, car l’industrie a traversé une période difficile. Il serait bon de s’assurer que certaines procédures pour l’obtention des permis soient réexaminées.
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