Vijaya Sumputh a démissionné comme directrice du Trust Fund for Specialised Medical Care ce jeudi matin 30 mars. Elle a accordé un entretien au Défi Quotidien.
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Vous avez déclaré hier matin sur les ondes des radios qu’il était hors de question de démissionner. Quelques heures plus tard, vous changiez d’avis.Pourquoi ?
Je n’avais pas encore pris connaissance de la déclaration du Premier ministre. Après avoir écouté sa déclaration, je me suis dis que je ne voulais pas embarrasser le gouvernement. Je tiens à préciser que je regrette que le ministre Anwar Husnoo n’ait pas abordé ce sujet personnellement avec moi.
Le Premier ministre s’est surtout dit choqué du montant de votre salaire. Et du fait que ses directives et celles du ministre de tutelle n’ont pas été respectées. Comment réagissez-vous à cela ?
Je ne sais pas d’où viennent les renseignements de Pravind Jugnauth. Je peux vous assurer que je n’ai reçu aucune directive formelle du Bureau du Premier ministre, bien qu’il ait un droit de regard sur toute institution gouvernementale. Je peux vous dire que le ministre Anwar Husnoo n’a jamais évoqué mon contrat avec moi.
Le board a soumis une requête au ministère pour vous accorder une compensation salariale de Rs 100 000. Pensez-vous mériter un salaire de
Rs 323 200 ?
Permettez-moi de dire que les Rs 100 000 additionnelles qui m’ont été accordées n’étaient pas un salaire. C’était une allocation que je ne recevais pas nécessairement tous les mois. Je pense qu’il était important de mieux redistribuer les salaires. Certains de mes officiers touchaient bien plus que moi. Compte tenu du fait que je suis avocate, je pense que je mérite bien mon salaire. Je quitte le centre avec un sentiment du devoir accompli. Il ne reste plus que vingt patients sur la liste d’attente aujourd’hui. J’ai aussi approuvé des investissements colossaux pour l’achat d’équipements. Nous avons fait de notre mieux pour développer un centre d’excellence pour les patients.
Étiez-vous à l’aise avec Anwar Husnoo, ministre de la Santé ?
Je dois dire qu’au début j’avais l’impression qu’il y avait un problème entre nous. Je suis allée lui parler, mais il m’a fait comprendre que j’avais tort de penser ainsi. Il a par la suite visité le centre et nous avons eu l’occasion de nous rencontrer régulièrement. C’est pour cela que je suis étonnée qu’il n’ait pas évoqué cette histoire avec moi.
Seriez-vous prête à accepter un poste au ministère du Tourisme avec Anil Gayan ?
Je n’aime pas que l’on m’associe constamment à Anil Gayan.
Après toute cette controverse, le gouvernement peut-il encore compter sur votre soutien ?
Tout cela est sans rancune. Je continue de servir le gouvernement.
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