Que Maurice soit exemptée à 100 % du VIH/Sida et dépasse les objectifs de l’Onusida. C’est ce que le ministre de la Santé a souhaité à l’issue de la première réunion du National Aids Committee qu’il a présidée, jeudi, à son ministère.
La situation de la prévalence du VIH/Sida à Maurice s’est grandement améliorée, hormis dans la tranche d’âge de 19-24 ans, chez les femmes enceintes avec une transmission de la mère à l’enfant ainsi que les populations à risque : les injecteurs de drogues, travailleuses du sexe, les hommes ayant des relations sexuelles entre eux ainsi que les détenus, selon le ministre de la Santé, Anil Gayan. En général, le taux de prévalence est de 0,8 %, avec une baisse de nouveaux cas détectés qui sont passés de 401 en 2011, à 194 cette année.
Le ministre de la Santé compte poursuivre ses campagnes, afin d’inciter davantage de Mauriciens touchés par cette maladie à se soumettre au test de dépistage en vue de bénéficier plus tôt d’un traitement et de pouvoir profiter d’une vie ‘normale’ en dépit de la maladie. Pour Anil Gayan, il n’y a pas lieu d’avoir honte de se faire dépister et personne ne devrait se sentir stigmatisé. Comme pour donner l’exemple, il a lui-même subi un test rapide avant d’aller donner son sang sur l’esplanade du bâtiment Emmanuel-Anquetil.
À sa rencontre avec la presse, Anil Gayan a rappelé qu’avec les nouveaux traitements et médicaments disponibles, une personne séropositive peut vivre sa vie comme les autres. Il a aussi déploré que malgré toutes les dispositions prises pour accompagner les personnes vivant avec le VIH/Sida, nombreux sont celles qui ne vont pas vers les soins qui sont pourtant disponibles dans les centres de santé. Des 6 284 cas détectés, 2 500 sont sous traitement, a révélé Anil Gayan.
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