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Vidéo de séquestration devenue virale - La victime : «Lapolis pa ti pe krwar mwa…» 

Capture d’écran de la vidéo montrant l’habitante de Quatre-Bornes être malmenée.

Brisée, ignorée pendant un an, une victime d’agression retrouve enfin espoir grâce à une vidéo virale. Elle témoigne anonymement, entre douleur, soulagement et espoir de justice.

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Blessée, traumatisée… et surtout ignorée. Aujourd’hui, plus d’un an après, cette habitante de Quatre-Bornes voit enfin un début de justice dans l’affaire qui a bouleversé sa vie. Son calvaire, resté dans l’ombre jusqu’à présent, a pris un tournant inattendu grâce à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux durant le week-end écoulé. Trois suspects - Haatim Joomun, et le couple Tina et Krishna Doorjun, ont depuis été arrêtés. Pour la première fois, la victime accepte de témoigner, sous couvert d’anonymat.

La voix tremble, les souvenirs restent douloureux. Elle raconte l’horreur vécue : une agression sauvage qui, dit-elle, l’a laissée brisée. « Inn amenn mwa dan enn plas kalm. Madam-la, ar so mari, inn agres mwa, inn tap mwa, kalot mwa, mo zorey inn koumans segne… » Ligotée, embarquée de force, emmenée dans un lieu isolé, elle affirme avoir été frappée à coups répétés. Une scène de violence gratuite qui n’avait, jusque-là, trouvé aucun écho.

L’année dernière, elle avait pourtant signalé les faits à la police, peu après les faits. Toutefois, faute de preuves tangibles, l’enquête s’était enlisée. « Mo dir zot laverite, zot pa ti pe krwar mwa. »

Par la suite, la vidéo est apparue. Une séquence glaçante circulant à toute vitesse sur les réseaux sociaux… L’indignation monte. L’enquête repart. « Dan video zot inn trouve tou vre… » dit-elle, avant d’ajouter : « Mo remersie sa dimounn ki inn met sa video-la lor Internet. Ki Bondie beni li… »

C’est grâce à cette preuve visuelle accablante que la police a pu intervenir. Trois arrestations ont été effectuées. La victime a été convoquée pour une identification formelle. Entre espoir et résignation, elle confie : « Mo pa kone si pou kav fer nanye… Mo finn toultan res priye. »

Un an après, la lumière commence à se faire sur une agression longtemps restée dans l’ombre. Pour la victime, la reconstruction sera lente. La justice avance, mais les cicatrices demeurent. 

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