Y a-t-il eu des manquements dans le cas de Diya Boodhoo, sept ans, décédée le mardi 22 novembre des suites de ses graves brûlures ? « Oui », selon diverses informations communiquées au Défi Plus.
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La fillette n’aurait pas reçu tous les traitements appropriés pour tenter de la sauver, affirment nos sources. Il y a notamment l’enlèvement des peaux mortes (debridement) afin de prévenir toute infection grave (septicémie). Ce qui aurait causé la mort de la petite, selon le rapport d’autopsie.
« Si ce debridement avait été effectué dès son hospitalisation le 17 novembre, Diya aurait eu des chances de s’en sortir », ajoutent nos sources du côté de l’hôpital Victoria de Candos. Beaucoup de personnes du milieu hospitalier se demandent pourquoi cela n’a pas été fait.
Une source soutient qu’il y aurait tentative de « cover-up ». « Le document mentionnant tous les traitements administrés à la victime a été modifié pour faire croire que toutes les peaux mortes ont été retirées. Or, cela n’a pas été le cas. » Le document, dont nous avons obtenu copie, indique en effet que « dead skin tissues removed ».
Notre source affirme que cette mention aurait été rajoutée après le décès de la fillette. Une autre source souligne toutefois que « c’est peut-être en raison de son jeune âge qu’elle n’a pas tenu le coup. »
Une première enquête ouverte par le ministère de la Santé n’a rien révélé de compromettant. « Tout a été fait selon les procédures et il n’y a eu aucun manquement », affirme une source au ministère. Elle précise toutefois qu’une deuxième enquête, plus serrée, est en cours afin de déterminer où les choses auraient cloché.
Toujours en fonction
Le médecin qui a traité la fillette est toujours en fonction, indique-t-on au Défi Plus. « Il est déjà à la retraite, il travaille sur contrat renouvelable chaque mois. Il exercera toujours sauf si on prouve qu’il a failli dans sa tâche », souligne une source au ministère de la Santé.
Pour rappel, la petite Diya avait été brûlée au troisième degré au domicile de ses parents. Sa robe avait pris feu dans la chambre de prières. Brûlée au ventre, au dos et au bras droit, la fillette avait été admise à la Burns Unit de l’hôpital Victoria. Elle est décédée quelques jours plus tard.
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