Victime de brûlures le 2 décembre dernier, Léana, 3 ans, décède

La petite Léana Augustin, âgée de trois ans n’est plus. Elle avait subi de graves brûlures avec de l’eau bouillante dans la cuisine, alors que sa maman préparait à manger. Admise aux soins intensifs depuis à la Burns Unit, elle a rendu l’âme jeudi, en début de soirée.

Le regard dans le vide, Valencia Augustin, 23 ans, la maman de la petite Leana, peine à croire en cette tragédie qui afflige sa famille. La cadette de ses enfants était la « petite princesse » de la famille. Leana, d’humeur joyeuse, égayée tous ceux qui l’approchaient. « Elle aimait parler, rigolait », nous dit-elle. 

Le drame a eu lieu au domicile de la famille, à Bois-Marchand, Terre-Rouge. Le lundi 2 décembre dernier, Valencia Augustin préparait des macaronis. Elle avait mis de l’eau à bouillir dans un récipient qu’elle avait placé sur une table quand l’accident s’est produit. « Tout à coup, la table a bougé et de l’eau bouillante s’est renversée sur elle », relate la maman. Cette dernière a réagi rapidement. « Je l’ai emmenée à l’hôpital du Nord pour les premiers soins, puis elle a été transférée à l’hôpital de Candos, où elle a reçu les traitements nécessaires », relate-t-elle. Léana Augustin avait subi des brûlures au cou, à l’estomac, à l’abdomen, les mains et les pieds. 

Une lutte courageuse, mais une fin tragique

À la Burns Unit, aux soins intensifs, quelques jours après cet incident, elle paraissait reprendre des forces selon sa maman. « Au cours de ces derniers jours, elle allait mieux. Elle parlait, mangeait et rigolait avec nous tous au téléphone. Son état s’était amélioré », confie Valencia. 

« Jeudi matin, ils ont gratté les plaies et dans l’après-midi, elle a commencé à vomir. Nous avons appris qu’elle avait eu une infection », poursuit la maman. En début de la soirée du jeudi, la famille a reçu la terrible nouvelle. L’autopsie pratiquée vendredi matin a révélé que l’enfant a succombé à une septicémie.

Anastasia Augustin, la tante de la petite est toute aussi bouleversée par sa mort. « Je m’occupais d’elle la majeure partie du temps. Je suis sa marraine. Elle nous apportait une vraie joie de vivre. Ce sera dur sans elle », confie-t-elle.