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Viash Sreemuntoo : «Maurice n’est pas du tout préparé à la rapidité d’adoption de la technologie»

Viash Sreemuntoo, membre du Global Ambassador pour la BSV Blockchain Foundation.

D’origine mauricienne, Viash Sreemuntoo est établi au Canada. Il a rejoint le Global Ambassador pour la BSV Blockchain Foundation. 

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Vous avez été sélectionné pour rejoindre Global Ambassador pour la BSV Blockchain Foundation. Que fait cette fondation ?
Il s’agit d’une nouvelle technologie que tout le monde recherche. Tout le monde sort ses propres cryptomonnaies, mais personne ne se concentre sur l’utilisation réelle. Cette fondation est un réseau, la technologie de base et le bitcoin proprement dit, conformément au livre blanc conçu et publié par le pionnier. L’un des principaux défis posés par le bitcoin est qu’il ne peut pas être utilisé pour développer l’entreprise.

Comment l’épreuve de sélection a-t-elle été effectuée ?
Mon engagement dans le domaine de la blockchain et des cryptomonnaies depuis 2015 est l’un des points forts du processus de sélection. J’ai été impliqué dans la fondation et j’ai appris exactement ce qu’elle essayait de réaliser. Ma proposition était de prendre cette technologie et de l’étendre à l’échelle mondiale.

En quoi consistera votre rôle au sein de cette fondation ? 
La fondation est une ONG. Nous avons environ trente membres qui représentent différentes parties du monde. J’ai ma propre entreprise que je gère en parallèle. Il s’agit davantage d’un bénévolat au sein de la fondation. Je représente le Canada. Et comme je viens de l’île Maurice, je propose à la fondation de l’aider à établir des liens avec l’Afrique. Mes relations avec différentes personnes, groupes et organisations joueront un rôle. BSV peut s’associer à des universités pour élaborer un diplôme approprié et couvrir le programme pour leurs étudiants, car nous disposons de ressources. Nous restons dans l’ombre et aidons les organismes à promouvoir la blockchain. De même, nous pouvons faire la même chose avec la Financial Services Commission, les ministères ou les banques centrales.

Le centre financier mauricien propose de nouveaux produits encadrés sous le VAITOS Act. Maurice est-il en bonne progression eu égard du Blockchain ?
Je le dirai tel qu’il est. En termes de capacités et de réalisations, nous sommes très lents. Si nous voulons que Maurice soit à l’avant-garde dans la prochaine phase de l’offre de services financiers et qu’elle devienne la plaque tournante, nous sommes loin de Singapour, Dubaï ou Londres. Dans un sens, les États-Unis sont un peu plus réglementés. Plus nous prenons du temps ou plus nous essayons de l’ignorer, plus cela nous coûtera cher. Nous ne sommes pas du tout préparés à la rapidité d’adoption de la technologie elle-même et à son respect. La loi VAITOS n’est pas suffisante. Elle est très superficielle. Nous ne disposons pas des ressources appropriées en interne. Nous avons quelque peu stagné depuis le lancement du secteur offshore en 1992. Comment attirer de nouveaux acteurs dans le secteur si le système n’existe pas ?   

La BSV Blockchain Foundation peut-elle permettre à la juridiction mauricienne de franchir un palier s’agissant de tout développement lié au Blockchain ?
Je suis convaincu à 100 % que nous pouvons y parvenir. Nous essayons d’éduquer la prochaine génération par le biais des universités. En ce qui concerne leur réponse, elles sont très attentives. La FSC ne dispose pas d’un système adéquat pour effectuer les vérifications, le KYC ou le suivi pour un investisseur étranger qui choisit Maurice comme base d’opérations. BSV peut apporter son expertise en matière de conformité, de contrôle ou de réglementation. Nous pouvons réévaluer la loi VAITOS et mettre à jour les lacunes afin de mieux l’adapter.

 

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