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Verdict de la Cour intermédiaire : condamné pour avoir violé celle qui est désormais sa concubine

L’aide-chauffeur avait plaidé coupable à son procès.

Le 29 septembre 2022, un aide-chauffeur de 33 ans a été condamné à 15 ans de prison pour avoir violé une femme de ménage le 4 janvier 2017 à Mahébourg. Elle était alors âgée de 22 ans. Mais ils sont désormais en bons termes et elle vit en concubinage avec lui. Déclarations faites par le trentenaire durant son procès. 

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Coups et blessures, séquestration et viol. Ce sont les trois accusations dont faisait l’objet un aide-chauffeur devant la Cour intermédiaire. Le 29 septembre 2022, cet homme de 33 ans a été condamné à 15 ans de prison pour avoir violé une femme de ménage le 4 janvier 2017 à Mahébourg. Il a également écopé de trois ans d’emprisonnement pour séquestration et de douze mois pour coups et blessures. Il purgera toutefois ces peines concurremment. 

Dans leur verdict, les magistrates Ida Dookhy-Rambarun et Reshma Sewpaul-Ramdhur disent avoir tenu compte des circonstances entourant les délits. L’accusé avait séquestré, agressé et violé la jeune femme. De plus, les magistrates se sont fiées au formulaire produit par la poursuite au procès et qui fait état des multiples blessures relevées sur la victime, notamment à l’avant-bras, au bras et à la tête. Blessures jugées sérieuses, selon elles. 

« Chaque affaire dépend de ses propres faits et la peine doit être proportionnée », précisent les magistrates. Pour elles, « la punition doit refléter la gravité des infractions sexuelles commises et servir de leçon à ceux qui ont une propension aux abus sexuels ». 

Les magistrates disent avoir aussi pris en considération le fait que l’accusé ait plaidé coupable et qu’il ait coopéré avec la police au cours de l’enquête. Elles ont ordonné que les 407 jours qu’il a passés en détention préventive soient déduits de sa peine. 

« Deuxième chance »

L’aide-chauffeur était accusé d’avoir séquestré la victime, alors âgée de 22 ans. Il lui est aussi reproché de lui avoir infligé des coups et de l’avoir violée. Durant le procès, il avait plaidé coupable. Depuis le banc des accusés, il avait expliqué que la victime est sa concubine et qu’ils sont désormais en bons termes. 

Il avait également présenté des excuses à la cour, lui demandant de faire preuve de clémence à son égard. Il avait aussi demandé une deuxième chance. L’accusé n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Il a écopé de plusieurs condamnations pour des délits de vols.

 

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