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Verdict de la Children’s Court : Quinze ans de prison pour un père ayant abusé de sa fille de 12 ans

Le père avait plaidé non coupable devant la Children’s Court.

Il avait abusé de sa fille alors âgée de 12 ans à trois reprises. Les délits avaient eu lieu en 2019 et 2020 à Bois-Marchand. Cinq ans après les faits, cet habitant de Roche-Bois de 39 ans a été condamné le 10 janvier 2025 à 15 ans de prison par la Children’s Court.

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Poursuivi sous trois inculpations de « causing a child to be sexually abused », ce père de famille avait plaidé non coupable devant la Children’s Court. Il était accusé par sa fille de 12 ans de l’avoir violée à trois reprises. Elle avait porté plainte contre lui le 2 février 2020. 

Lors de son témoignage devant l’instance, la victime avait relaté qu’en 2020, son père avait abusé d’elle pour la première fois. Ensuite, il lui avait remis de l’argent et lui avait demandé d’aller acheter des gâteaux. Il avait recommencé alors que sa mère et sa sœur étaient chez un proche, à Olivia. De son côté, le père avait affirmé que lorsqu’il avait menacé de chasser la déclarante de la maison, elle avait nourri une rancune envers lui. Il avait soutenu qu’elle avait fait une fausse déclaration à son sujet par vengeance. Des explications qui n’avaient guère convaincu la magistrate Bhavna Sawock qui avait prononcé un verdict de culpabilité contre le trentenaire le 31 mai 2024.

Dans son arrêt en date du 10 janvier 2025, la magistrate souligne : « Les pères et les filles partagent un lien très spécial, unique en son genre. C’est une relation d’amitié, d’amour inconditionnel et de confiance totale. (…). Une fille, quel que soit son âge, reste toujours la petite fille de son père, que ce dernier continue de protéger jusqu’à son dernier souffle ».

Malheureusement, dit-elle, elle a devant elle un père qui, au lieu d’être le protecteur de sa fille, était le prédateur de celle-ci. Elle soutient, par ailleurs, que les délits commis par l’accusé sont graves, car les abus ont eu lieu dans la maison familiale. Pour elle, une maison devrait être un sanctuaire où un enfant devrait se sentir en sécurité (…) Mais au lieu d’être un lieu de sécurité, la maison familiale est devenue un lieu d’abus et de peur.

Abus odieux 

De plus, souligne la magistrate, la victime avait, lors de son témoignage, relaté que son père battait souvent sa mère et qu’un jour, celle-ci avait dû quitter le toit conjugal. Ce jour-là, son père avait ordonné à son épouse de ne pas emmener la déclarante avec elle. Plus tard dans la journée, il avait eu des rapports sexuels avec sa fille. 

Au vu de la nature des abus et de l’acte commis par l’accusé, elle ne peut que les qualifier d’odieux, tout en soutenant qu’il est difficile pour cette Cour d’imaginer un cas pire d’abus de confiance. Ainsi, elle estime qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans cette affaire. Elle a alors infligé 15 ans de prison à l’accusé, sous chacune des trois accusations retenues contre lui. Les peines seront purgées simultanément.

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