Deux habitants de Vacoas ont porté plainte contre Iswurdeo Seetaram, le mercredi 29 novembre, devant la Cour suprême. L’ancien Speaker de l’Assemblée nationale devait compléter les formalités liées à la vente de deux terrains en 2009 et en 2010. Mais il s’est dérobé à la dernière heure alors qu’il devait se présenter devant un notaire.
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Chatrapati Seewajee Gopall, un habitant de La Tour Lane, à Vacoas, dit avoir conclu un accord avec Iswurdeo Seetaram, qui est également le père de l’ancien ministre Jim Seetaram, pour l’achat d’un terrain de 422,08 m2 à Henrietta, le 26 juillet 2009. Le prix de vente avait été fixé à Rs 300 000.
Le plaignant dit avoir payé Rs 200 000. Il soutient qu’il était convenu que les Rs 100 000 restantes soient réglées à la signature du titre de propriété en présence d’un notaire, comme l’exige la procédure légale en vigueur à Maurice.
Or, Chatrapati Seewajee Gopall a constaté qu’Iswurdeo Seetaram ne s’est pas présenté devant un notaire, le 13 septembre 2017, bien qu’une sommation avait été émise en ce sens pour la finalisation des formalités liées à la transaction foncière. Il affirme que la conduite de l’ancien Speaker lui a causé des préjudices qu’il évalue à Rs 300 000.
Préjudices
Enroch Daniel Anthony, qui habite rue John Kennedy, à Vacoas, dit avoir lui aussi subi des préjudices pour les mêmes raisons que Chatrapati Seewajee Gopall. Il dit avoir acheté un terrain d’une superficie de 253,25 m2 à Iswurdeo Seetaram, le 8 juin 2010, pour un montant de Rs 265 000. Et d’ajouter que la somme de Rs 240 000 a déjà été payée à l’ancien Speaker et que le montant dû serait réglé à la signature du contrat devant un notaire.
Or, le 13 septembre 2017, date à laquelle la vente devait être finalisée devant le notaire, Iswurdeo Seetaram ne s’est pas présenté. Enroch Daniel Anthony réclame des dommages de Rs 500 000 à l’ex-Speaker.
Les plaignants demandent aussi à la Cour suprême de les reconnaître comme propriétaires légitimes des deux lopins de terre dans l’éventualité où Iswurdeo Seetaram refuse de compléter les formalités devant un notaire. L’ancien Speaker n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice pour ce type d’affaire. Son épouse Rookmeenee et lui font l’objet de procès que leur intentent deux couples pour leur réclamer des dommages.
Contrat
Mitram Rama et son épouse Silloobye Bundhoo, habitant Camp-Roches, à Henrietta, réclament Rs 500 000 de dommages à Iswurdeo et Rookmeenee Seetaram. Ils disent n’avoir toujours pas obtenu leur titre de propriété bien qu’ils aient versé l’intégralité du montant stipulé dans le contrat pour l’achat d’un terrain, à Henrietta.
Les plaignants soutiennent que le couple leur aurait réclamé plus d’argent, sous prétexte qu’ils auraient choisi une autre portion de terrain. Mitram Rama et Silloobye Bundhoo insistent qu’ils n’ont jamais modifié leur choix.
Le couple Jayraj Rama et Mooneeamah Veerasamy, habitant lui aussi Camp-Roches, à Henrietta, a également déposé une plainte devant la Cour suprême pour réclamer des dommages de Rs 500 000 à Iswurdeo et Rookmeenee Seetaram. Jayraj Rama et Mooneeamah Veerasamy disent avoir rencontré les mêmes problèmes que Mitram Rama et son épouse.
Kristy Caleechurn, un habitant des Plaines-Wilhems, a déposé une plainte, le mercredi 25 octobre 2017, à la Cour suprême. Il soutient avoir conclu un contrat avec Iswurdeo Seetaram, le 31 mai 2005, pour l’acquisition d’un terrain de dix perches, à Henrietta, pour la somme de Rs 350 000. Il déplore le fait qu’il n’ait pas obtenu son titre de propriété et réclame des dommages de Rs 3 millions à l’ancien Speaker.
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