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Vente de bande passante : vers la fin du monopole d’ici fin 2018

CEB Le CEB se positionne comme un «grossiste».

Tout semble prêt pour que le Central Electricity Board (CEB) se lance enfin dans son projet de vente de bande passante. Cela, à travers sa filiale, la CEB Fibertnet Ltd. 39 points d’accès (sub station) ont été déjà installés à travers le pays. Plus précisément à Amaury, La Tour Koenig, FUEL, Belle-Vue, Sottise, Le Val, Médine, Case Noyale, Henrietta, Curepipe, Jin Fei, Ébène, Rose-Hill, Floréal, Vacoas, entre autres.

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« Le but de ce projet est de vendre la bande passante aux opérateurs de télécommunication qui s’en chargeront à leur tour d’en vendre à leurs clients. Le CEB se positionne uniquement comme un grossiste. Nous ne proposons pas un service de vente d’Internet aux particuliers », explique Rajeshkumar Babu, consultant du projet pour le compte du CEB.

Notons que c’est en octobre 2016 que le conseil d’administration du CEB a donné son feu vert pour aller de l’avant avec le projet. Et c’est en mars 2017 que le projet a été officiellement lancé. « Il nous a fallu investir Rs 250 millions dans les infrastructures pour véritablement lancer ce projet. Il s’agit d’une somme relativement bon marché, car le CEB disposait déjà des infrastructures nécessaires », ajoute le consultant.

Ce dernier fait ressortir que ce sont les pylônes électriques existantes du CEB qui ont été utilisées pour la distribution de la bande passante. « Il aurait fallu des investissements plus conséquents et au moins dix ans pour qu’un autre opérateur se lance dans un tel projet. Car, l’installation d’infrastructures est compliquée », souligne Rajeshkumar Babu.

Actuellement, c’est le consortium SAFE, dont font partie Mauritius Telecom et Belgacom, qui est le fournisseur de la bande passante. Et c’est à travers ce consortium que tous les opérateurs mobiles et Internet fixe doivent passer pour assurer la fourniture de l’Internet aux membres du public.

« Notre projet vient tout simplement se positionner comme une alternative aux autres opérateurs de télécommunication », poursuit le consultant. « Parallèlement, notre projet va permettre au gouvernement de réaliser les projets sur lesquels il travaille depuis plusieurs années, notamment l’e-government et l’e-health, entre autres », ajoute Rajeshkumar Babu.

Pour l’heure, le CEB est dans l’attente de l’autorisation de l’ICTA pour obtenir sa licence ainsi que le feu vert pour les tarifs.

 

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