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Vente d’actions : Patrick Merven accuse un homme de l'avoir piégé

Le propriétaire d’écurie Jean Alain Patrick Merven a consigné une déposition au poste de police de Pope Hennessy. C’était le vendredi 14 juillet. Il était accompagné de ses hommes de loi, Mes Arasen Kallee et Arun Bhinda. Patrick Merven, 64 ans, dit avoir vendu 20 % d’actions sur un cheval de son écurie à un inconnu qui serait, en fait, lié au blanchiment d’argent et à des courses truquées.

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Le propriétaire d’écurie raconte que ce n’est que quelques mois après la transaction qu’il a appris cette information. Patrick Merven a affirmé aux agents qu’il a déjà résilié le contrat. S’il a décidé de rapporter le cas à la police, c’est par mesure de précaution.

Dans sa déposition, Patrick Merven, qui habite Pointe-aux-Canonniers, dit être entraîneur au Mauritius Turf Club (MTC) depuis plus de 20 ans. Il précise qu’il est propriétaire de l’écurie Patrick Merven. Il explique que généralement les propriétaires de chevaux sont ceux qui détiennent les actions de leurs écuries. « Toute personne qui souhaite en acheter sur n’importe quel cheval de course peut le faire », explique Patrick Merven.

Pot aux roses

C’est donc sans se méfier que l’habitant de Pointe-aux-Canonniers a accepté de vendre 20 % d’actions sur un coursier de son écurie à un homme. Patrick Merven se trouvait dans l’enceinte du MTC quand l’individu l’a approché. Cela remonte au mercredi 29 mars.

Après avoir décliné son identité, l’homme lui a alors dit qu’il souhaitait acheter des actions dans son écurie. Après des discussions, l’individu a accepté de payer le montant convenu, soit Rs 150 000. La transaction a été conclue le même jour moyennant le paiement de ladite somme.

Mais le 13 juillet, Patrick Merven a découvert le pot aux roses. Un représentant du MTC l’a informé que l’acheteur des actions serait lié au blanchiment d’argent et aux courses truquées. Le représentant a aussi révélé au propriétaire d’écurie que le MTC souhaitait enquêter sur sa personne.

« Le jour suivant, j’ai appelé l’acheteur sur son cellulaire, mais il n’a pas répondu. Peu après, il m’a téléphoné. Je lui ai dit que je ne souhaitais plus l’avoir comme propriétaire de cheval dans mon écurie », explique Patrick Merven dans sa déposition.

Il précise avoir expliqué à l’acheteur que le MTC le soupçonne d’être lié à certaines affaires. « Je lui ai dit que je lui retournerai son argent. Il m’a répondu qu’il n’y avait pas de soucis et qu’il passerait pour récupérer son argent. Le rendez-vous a été fixé au 17 juillet. »

Sollicité, Patrick Merven n’a rien voulu dire d’autre, hormis : « On réglera ce problème entre nous. »

 

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