Depuis mars 2016, il ne cesse d’être sous les feux des projecteurs. Vishal Shibchurn, 42 ans, refait parler de lui. En liberté conditionnelle pour plusieurs délits dont des coups de feu tirés sur l’ambassade de France et l’agression d’Aslam Noorsing (celui qui a eu les deux poignets sectionnés), ce pompier démis de ses fonctions et habitant St Hubert, a été arrêté par la police de Beau-Bassin, jeudi.
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Suspecté d’avoir utilisé une arme à feu aux cours d’une bagarre, mardi soir à Beau-Bassin, il a comparu devant le tribunal de Rose-Hill, vendredi, sous une charge provisoire de « use of firearm to intimidate ». La police a objecté à sa remise en liberté sous caution et il demeure en cellule policière. Ce n’est que lundi qu’il donnera sa version des faits à la police. Il a retenu les services de l’avocat Yatin Varma.
Peu avant son arrestation, Vishal Shibchurn, membre du groupe socioculturel, « Shiv Shakti Senna », a soutenu devant la presse que c’est lui la victime. « Depuis plusieurs années, je suis victime d’arrestation arbitraire. Avec ma famille, nous vivons un véritable traumatisme. Mo blâmer partout alors que ce pas mwa », déclare-t-il. Il explique que mardi soir, il s’était rendu à une réunion.
« Mo pann all labas pou rod la guerre » mais la situation a dégénéré. Un des responsables du groupe, dans sa déposition à la police de Beau-Bassin, soutient que Vishal Shibchurn a sorti une arme à feu pour les intimider. Une voiture a même été endommagée lors de ce vif échange. « Il m’accuse d’avoir retiré une arme à feu alors que je n’en ai jamais eu. Je n’ai jamais tiré également. Je n’ai même pas de permis de port d’arme », explique Vishal Shibchurn.
Malgré la situation, il se disait prêt à se rendre à la police. « Li déplorab », devait-il ajouter. Lors de cette soirée sous tension, des individus avaient débarqué chez Vishal Shibchurn à St Hubert. Des coups de feu ont été tirés. Plusieurs panneaux de vitres ont été endommagés de même qu’un véhicule tout terrain, dans lequel se trouvaient six passagers, a été pris pour cible. « Il y a eu trois coups de feu. Ils ont également utilisé des barres de fer. » La police de Cent Gaulettes poursuit son enquête afin de faire la lumière sur cet incident.
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