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Véhicules écologiques : hybrides et électriques gagnent du terrain

Véhicule écologique Le nombre de voitures hybrides a augmenté sur nos routes depuis ces dernières années.

Ça roule vert chez les automobilistes. Depuis que le Grand argentier a annoncé une baisse de 30 % des droits d’accises sur les voitures hybrides (-1600cc) et leur abolition sur les véhicules électriques (jusqu’à 180 KW), nombreux sont ceux qui portent un intérêt accru pour les autos « écolos », soutiennent des concessionnaires.

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S’acheter un véhicule c’est bien, mais opter pour une voiture écologique c’est mieux. Depuis l’annonce des baisses des taxes sur les hybrides et les électriques dans le dernier budget, c’est la ruée vers ce type de véhicules, apprenons-nous. « Les clients souhaitent en savoir davantage », affirme-t-on du côté des concessionnaires.

D’ailleurs, selon les données disponibles à la National Transport Authority (NTA), le nombre de voitures hybrides a augmenté sur nos routes depuis ces dernières années. L’organisme en a enregistré 43 en 2009, contre 549 pour les six premiers mois de 2016 (janvier à juin). Au total, en huit ans, les autorités ont enregistré 2 962 voitures hybrides. En ce qui concerne les voitures électriques, 21 gomment nos routes depuis leur introduction en 2011, selon la NTA.

Ces chiffres concernent les voitures neuves et de seconde main. Ils devraient d’ailleurs connaître une hausse avec les mesures du dernier budget. Le ministre des Finances Pravind Jugnauth a, en effet, annoncé une baisse de 30 % des droits d’accises sur les voitures hybrides de moins de 1 600cc et l’abolition des droits d’accises sur les véhicules électriques jusqu’à 180 KW. Selon différents concessionnaires, il y a affluence depuis cette annonce.

Du côté de Toyota, l’on évoque une hausse d’intérêt chez les Mauriciens. « Nombreux sont ceux qui nous ont contacté après le budget pour avoir plus amples d’informations sur nos différents modèles de voitures écologiques. Ils veulent connaître les options et les avantages, entre autres », indique Vasili Coopamah, Sales Manager chez Toyota Mauritius Ltd.

C’est le même son de cloche chez Leal & Co. Ltd et chez E.A.L Man Hin & Sons Ltd. Nos différents concessionnaires soulignent que chaque vente est réalisée selon les besoins du client. « Ces voitures sont très différentes des autres véhicules dits ‘conventionnels’. Nous recommandons au client une voiture hybride ou électrique dépendant de ses trajets et de son mode de conduite », indique Christopher Anamah de Honda.

Il ajoute, par ailleurs, que ces types de voiture sont adaptés à nos routes et que les réparations se font également dans leur agence. Le représentant de Honda explique que la compagnie a déjà fait le «servicing» de 150 véhicules dits « verts » à ce jour. « 70 % de ces voitures avaient été importées et étaient de seconde main. Elles présentaient des fautes techniques ou nécessitaient d’un ‘update’ de leurs softwares. »

Et qu’est-ce qui font toujours tiquer les clients à acheter ? À cette question, les concessionnaires soutiennent que le prix des voitures écologiques ainsi que la peur des clients de s’y aventurer demeurent un obstacle.


Action verte : 3,2 kilos de déchets ramassées à Bras-d’Eau

Bras-d’Eau
Cette campagne de nettoyage avait pour but de permettre à la région de respirer.

Trois mille deux cents kilos de déchets ont été collectées par des membres de plusieurs ONG (Mission Verte, Roches Noires Eco-Marine et Vey Nou Lagon), étudiants et autres écologistes du pays. Pas moins de 500 conteneurs en plastique remplis d’ordures ont été recueillis. Cette campagne de nettoyage d’une demi-journée avait pour but de permettre à la région de respirer.

Ce sont les sœurs Florence et Rebecca Espitalier-Noël qui sont les initiatrices de ce projet, ayant nécessité une demi-journée de travail. La campagne de nettoyage, explique Florence Espitalier-Noël, a démarré sur la plage publique de Bras-d’Eau pour se terminer en bordure de la route. « Les ordures sur les lieux avaient tendance à projeter une mauvaise image de cette réserve naturelle. Un beau jour, nous avons donc décidé de tout nettoyer. Le but de cette campagne était de sensibiliser les habitants de Bras-d’Eau et des alentours, à l’importance de la préservation de cette réserve naturelle qui abrite des oiseaux endémiques. C’est un geste qui doit être réalisé le plus souvent possible et aussi à travers le pays », avance l’étudiante en Économie, domiciliée à Poste-Lafayette.

Florence Espitalier-Noël est aussi d’avis qu’il est indispensable de sensibiliser la population à l’éducation. Des documentaires et des cours sur la protection de l’environnement devraient être lancés dans les écoles. De plus, dit-elle, des lois devraient être plus sévères et les personnes qui jettent des déchets dans les lieux publics devraient être verbalisées.

Les ordures collectées sont nature diverses, des pneus usagés, des bouteilles, verres et autres sacs en plastique, et même une… l’épave d’une voiture. Florence Espitalier-Noël indique que les ordures recyclables seront transformées en poubelles et autres objets décoratifs.


L’érosion des plages inquiète

L’érosion des plages inquiète les autorités mauriciennes. Des travaux sont en cours pour réhabiliter les plages de Bain-Bœuf et de Baie-du-Cap. Parmi, il y a l’installation de structures en pierre pour éviter que la plage ne s’effrite davantage et l’ajout de sable supplémentaire. Un projet pilote a été fait à Grand-Sable, soit le ‘gravel beach nourishment’. Cela consiste notamment à déverser le sable pris au large sur la plage. Les autorités songent faire de même sur plusieurs autres sites.

Petroleum Port à Albion : la résistance s’organise

Dire non au projet de faire d’Albion un ‘Petroleum Port’ ! Tel est l’objectif du Kolektif Lenerzi Renuvlab. Yan Hookoomsing souligne que le gouvernement agit dans l’opacité totale.

« Dans d’autres pays, on ne fait plus des raffineries de pétrole. Nous nous demandons si une étude a été faite avant de venir avec un tel projet », dit-il. Notre interlocuteur indique que Maurice se trouve dans une zone cyclonique et que la mer est démontée à Albion. « On a vu ce qui s’est passé avec le MV Benita ; l’huile lourde s’est déversée au Bouchon. Maintenant, on parle d’une raffinerie de pétrole. Si on a un déversement de pétrole, toute la côte ouest du pays sera détruite. On parle là des plages comme Tamarin et Flic-en-Flac » souligne-t-il.

 

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