À Vallée-des-Prêtres: de faux éléments de l’Adsu sévissent

Il croyait avoir affaire à des policiers de la brigade antidrogue, mais il est tombé des nues en apprenant qu’aucune équipe de cette unité n’avait été dépêchée à son domicile dans la nuit du mardi 5 janvier. Tarak Mohamed Assen a fait une déposition au poste de police d’Abercrombie.

Aux policiers, ce helper de 28 ans, habitant Avenue des Palmiers, Vallée-des-Prêtres, a expliqué que mardi soir, il a reçu la visite de cinq individus qui sont présentés comme étant des officiers de l’Adsu. Ces personnes lui auraient donné un sévère avertissement et l’auraient aussi agressé. « Mo ti kot mwa. Ver 21 h 00, mo tann laport ouver. Kuma mo gete, ti ena senk dimoun. Zot dir zot ladsu ek ki zot pe vinn warning mwa pou ki mo aret fim gandia. Sinon lot kou zot pa pou kit mwa », raconte le jeune homme. Tarak concède qu’il n’était pas un enfant de cœur. En 2008, il avait écopé 12 mois de prison pour une affaire de drogue. Depuis sa sortie, il a fait amende honorable et gagne sa vie honnêtement en travaillant comme helper dans une compagnie privée. « Mo pa dakor ki senk dimoun vinn akiz mwa pou enn kitsoz ki mo pa finn fer. Kan mo deman zot si zot ena warrant, zot ti bat mwa ek monn tom san konesans », raconte Tarak. Quand il a repris conscience, les cinq individus étaient partis.  Mercredi (6 janvier), Tarak s’est rendu au poste de police d’Abercrombie pour rapporter cette affaire d’abus et d’agression alléguée. La police a vérifié auprès du bureau de l’Adsu, mais il ressort qu’aucune équipe de cette unité n’avait fait de descente à son domicile.