Ceux qui souhaitent voyager prochainement ne sont pas obligés de faire la booster dose. Cependant, celle-ci est recommandée pour une protection optimale face aux variants.
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Ceux qui espèrent prendre l’avion doivent-ils obligatoirement se faire administrer un booster shot ? La question a été posée à plusieurs sources qui ont requis l’anonymat. « Ce n’est pas obligatoire mais recommandé. C’est davantage pour avoir une protection optimale contre les variants qui sont très répandus dans plusieurs pays. Nous savons aussi que l’efficacité des vaccins ont une durée de six mois à peu près. Raison pour laquelle une booster dose est préconisée », souligne du côté des autorités.
Qu’ils soient vaccinés au Sinopharm, à l’AstraZeneca (Covishield produit en Inde ), au Covaxin ou au Spoutnik V, ceux qui souhaitent se rendre à l’étranger seront éligibles à une unique dose de Janssen de Johnson and Johnson. C’est ce qu’a fait comprendre le ministère de la Santé le lundi 11 octobre 2021 par le biais d’un communiqué. Il faut toutefois que ces personnes se soient fait administrer leur deuxième dose de vaccin quatre mois avant de se faire inoculer le booster.
En revanche, ceux qui envisageant de se rendre en Chine et qui se sont fait administrer un vaccin autre que le Sinopharm seront éligibles à deux doses de Sinopharm. Elles leur seront injectées à un mois d’intervalle, à condition que leur deuxième dose remonte à quatre mois avant qu’ils ne soient vaccinés au Sinopharm.
Si ce booster shot n’est pas obligatoire mais fortement conseillé, il demeure que certains vaccins ne sont pas homologués dans certains pays. Le ministère de la Santé prévient d’ailleurs que les voyageurs devront s’assurer que le vaccin qu’ils ont reçu est accepté dans le pays où ils veulent se rendre. « Il y a des pays, comme les Émirats arabes unis, qui acceptent la majorité des vaccins. Mais pour se rendre en Chine, une personne doit impérativement été immunisée avec un vaccin chinois, soit le Sinopharm ou le Sinovac », indique-t-on. Certains pays d’Europe n’acceptent pas des vaccins comme le Sinopharm, le Covishield ou le Covaxin. « Chaque pays a homologué une liste de vaccins autorisés sur son territoire », précise-t-on. Pour certains pays, faute de vaccins appropriés, ce sera u n temps d’isolement en sus de tests PCR.
Au niveau du ministère, on encourage vivement la population à « saisir la chance qui leur est donnée de se faire inoculer une booster dose qui est, de surcroît, gratuite ». « Nous ne faisons pas cela pour embêter les gens. Ils doivent comprendre que c’est pour leur protection, car nous avons constaté un taux de mortalité élevé chez ceux qui n’ont pas été vaccinés contre la COVID-19. » insiste une source médicale à la Santé.
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