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Utilisation du Gaz Naturel Liquéfié: le gouvernement commanditera une étude de faisabilité

Le directeur général du CEB Gérard Herbrard (à g.) et Ivan Collendavelloo, ministre des Services Publics, lors d’une visite à Cassis sur les lieux initialement prévus pour accueillir une centrale électrique au GNL.
Le ministère des Services publics est à la recherche d’un consultant pour le conseiller sur l’utilisation du Gaz Naturel Liquéfié. Il est prévu que ce produit soit utilisé pour la production d’électricité et pour les automobiles. Une première turbine au GNL devrait entrer en opération en 2018.  
Une ‘prefeasibility study’ sur l’utilisation du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) avait été remise au gouvernement. Une deuxième étape dans l’utilisation de ce produit, principalement pour la production d’électricité et pour les véhicules, est en passe d’être franchie. Le ministère des Services publics a lancé un appel à candidatures international pour un consultant qui sera responsable de la rédaction d’une étude de faisabilité complète sur le projet à Maurice.
Cela avec en ligne de mire la mise en opération, par le Central Electricity Board, d’une Combined Cycle Gas Turbine de 130 MW au minimum en 2018. Il est aussi prévu que les Independent Power Producers (IPP) utilisant actuellement un mélange charbon / bagasse, utilisent aussi le GNL. Le but de l’utilisation du GNL est de faire passer la part des énergies renouvelables pour couvrir les besoins énergétiques de Maurice à 35 % d’ici 2025.
Il s’agira de penser à la meilleure formule pour mettre en exécution le projet. Trois options seront à l’étude. D’abord la réalisation, par le gouvernement, à travers un système unique, de toutes les infrastructures et changements nécessaires à l’utilisation du produit. Ensuite, que le gouvernement réalise de manière distincte et indépendante, les infrastructures nécessaires. Enfin, que le gouvernement se cherche un partenaire pour réaliser l’une des deux options susmentionnées. L’étude sera menée en deux phases distinctes. La première se penchera sur les divers aspects techniques liés à l’utilisation du GNL, notamment pour déterminer la quantité de gaz qui sera nécessaire. Ce document fera aussi l’inventaire et l’évaluation des infrastructures requises. Certains sites (le port et Grande-Rivière-Nord-Ouest) ont déjà été identifiés comme pouvant stocker le gaz à importer. Dans cette optique, la première phase de l’étude devra se pencher sur le choix des pays potentiels exportateurs de ce GNL vers Maurice. Divers pays d’Afrique de l’Est en sont producteurs. La deuxième phase consistera à mener un Environmental and Social Impact Assessment qui débouchera sur les permis nécessaires pour démarrer la construction des infrastructures. L’étude devrait être complétée en six mois. Save
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