Utilisation des opacimètres par la police de l’Environnement : dix conducteurs verbalisés lundi

De nouveaux opacimètres ont été mis en opération depuis lundi par la police de l’Environnement. Dix conducteurs (quatre autobus, vans et camions) ont été verbalisés par la police. Ces derniers étaient présents dans les régions de Sorèze, Belle-Vue-Harel et Nouvelle-France. Huit des dix conducteurs verbalisés ont écopé d’une ‘Prohibition Notice’ étant donné que l’opacité des gaz émanant des moteurs était au-delà de 70 %. Ainsi, ils ont écopé d’une pénalité fixe de Rs 2 000 et un laps de temps maximal de 14 jours pour procéder aux ajustements dans leurs véhicules.

L’inspecteur J. N. Brasse, responsable de la police de l’Environnement, avance que la police sera présente à travers le pays dans le but de traquer les conducteurs qui font fi de la loi. Le responsable de la police de l’Environnement précise que l’utilisation de ces appareils est en ligne avec la politique du gouvernement pour une île Maurice verte et celle de la force policière à travers le plan stratégique Think Community Safety and Partnership.

Les opacimètres (Smoke Meters) sont, rappelons-le, dotés d’un système qui comprend un interface PC, câble, modules de température, tachymètre et ensemble de logiciels. Faciles et rapides à utiliser sur les routes, les appareils sont suffisamment performants pour prélever les gaz d’échappements émanant d’un moteur. Ces appareils dernier cri remplacent les 11 opacimètres (dont l’acquisition a été faite en 2011 avec la compagnie First Co. Ltd du Royaume Uni) qui ont démontré des défaillances au fil du temps. En plus d’être volumineux, ces appareils se surchauffaient lorsqu’ils étaient exposés au soleil. Par ailleurs, le coût de maintenance de ces appareils était élevé en raison de ses pièces électriques.

Pour rappel, l’opacimètre est un appareil qui permet de mesurer l’opacité des fumées émises par un système d’évacuation de gaz de combustion.