Usine Firemount : des centaines d'ouvriers bangladais manifestent, grosse mobilisation policière 

Il est minuit et demi. La situation est toujours tendue à l'usine Firemount à Saint-Félix, dans le sud de Maurice. 

Des centaines d'ouvriers bangladais ont manifesté dans la nuit de mardi dans l'enceinte de cette usine. Ils protestent contre leurs conditions de travail et d'hébergement. Autre pomme de discorde : ils déplorent que leur salaire pour le mois de septembre n'ait toujours pas été versé.

Excédés, ces ouvriers bangladais se sont rassemblés dans la cour de l'usine pour faire entendre leur voix. Ils ont commencé à manifester en début de soirée. Et à minuit et demi, certains d'entre eux maintenaient la pression sur la direction. Ils affirment qu'ils ne resteront pas les bras croisés aussi longtemps qu'ils n'obtiennent pas une garantie de leur employeur sur des mesures qui seront prises pour améliorer leurs conditions de travail et d'hébergement.

Face à cette situation, des éléments de la Special Supporting Unit ont dû être appelés en renfort pour épauler leurs collègues de la force régulière en vue de calmer les esprits. On note aussi la présence des officiers du Passport and Immigration Office (PIO) sur les lieux.

Ces ouvriers bangladais sont venus à Maurice pour travailler sous contrat à l'usine Firemount, spécialisée dans la confection de jeans. 

Du côté de la direction de Firemount, c'est le silence radio pour l'heure.

Fondée en 1987, cette usine fabrique des jeans. Voici une liste des pays vers lesquels elle exporte ses produits, de même que ses clients, publiée sur son site Web :