Le Report of the First Cycle Quality Audit de l’Université des Mascareignes (UDM) vient d’être rendu public. Si l’université a été louée pour l’employabilité de ses diplômes, on note d'importants manquements au niveau de la supervision des dissertations et la formation des doctorants.
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Le rapport dénonce l’absence de procédures dans le choix des superviseurs. « The panel observed that there is no policy or procedure for the appointment of research degrees », indiquent les auditeurs de l’Université des Mascareignes (UDM). Nommés par la Tertiary Education Commission, ils devaient évaluer le fonctionnement de l’université de Camp-Levieux.
Les auditeurs ont pris connaissance de certains cas où des étudiants ont changé de superviseur, sans avoir eu l’approbation de la direction de l’UDM. « Une aberration, disent-ils. Et une situation qui démontrerait que l’UDM n’est pas prête à proposer des formations menant au doctorat, bien que l’institution s’y soit déjà lancée. »
« Les auditeurs estiment que bien que l’UDM ait la volonté de proposer des cursus menant au doctorat, elle n’est pas prête pour ce faire, l’institution ne comptant que quelques PhD Holders et chercheurs au sein de son personnel », souligne le rapport. Les auditeurs recommandent que tous les étudiants souhaitant se lancer dans la recherche soient encadrés « par une structure de soutien à travers un contrôle continu… »
Autre manquement noté chez les doctorants : certains étudiants sont placés sous la responsabilité de superviseurs externes qui ne font partie du « supervisory staff » de l’UDM. «C’est une pratique inhabituelle et qui laisse dubitatif quant à l’opportunité de décerner un diplôme de l’UDM à de tels étudiants ».
Le rapport recommande donc que chaque étudiant soit supervisé par un panel de superviseurs incluant au moins un membre du personnel académique de l’institution. Les auditeurs vont plus loin dans leurs observations et suggèrent à l’UDM de ne plus accepter d’étudiants pour des cursus menant au doctorat, jusqu’à ce que la TEC soit satisfaite que l’UDM soit prête à en délivrer.
Une autre critique du rapport porte sur le nombre de postes vacants et qui serait « assez alarmant » selon les auditeurs. « Depuis la création de l’université en 2012, il n’y a eu que très peu de recrutements, les embauches concernaient les postes d’Occupational Safety and Health Officer, Head of International Affairs, Student Welfare and Support, Head of Quality Assurance, Accountant et deux General Workers. Le directeur général lui-même a intégré l’université en février 2016. Les auditeurs réclament, dans le même souffle, l’établissement d’un département des finances approprié, avec un personnel qualifié pour gérer les finances de l’UDM, incluant les prévisions budgétaires, l’utilisation rationnelle des fonds, la transparence, l’accountability et un service d’audit efficace », dit-on.
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