Des nuances dans la terminologie peuvent parfois entraîner de gros changements dans certains contextes. La preuve la plus récente est l’appel à candidatures, lancé pour le poste de vice-Chancelier de l’Université de Maurice. Le prochain titulaire devra avoir un « proven management experience in a tertiary education institution ».
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Si cela peut paraître tout à fait normal, il se trouve que l’appel à candidatures de 2013 exigeait d’autres critères. Le postulant devra venir d’un « appropriate post-professorial experience from recognised universities ». Entre université reconnue et institution d’enseignement supérieur, il y a une différence de taille, font remarquer des membres du personnel académique de l’UoM. « Avec cette nuance, n’importe qui venant d’une institution comme le MIE, le MGI ou une institution qui n’est pas une université est éligible au poste. Pourquoi ? »
Une perspective qui inquiète vu que la réputation d’une université sur le plan mondial dépend beaucoup de la réputation de son numéro un. Les candidats auront jusqu’au 31 janvier 2017 pour faire acte de candidature. Il faudra par la suite attendre que toutes les procédures et l’ analyse des dossiers soient complétées pour connaître le nom du successeur de Romeela Mohee.
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