Des sapeurs-pompiers ont fait une découverte macabre dimanche matin, à La Rosa, New-Grove. Le corps carbonisé de Soopama Ramasawmy, 61 ans, a été retrouvé dans sa maison. Les enquêteurs privilégient la thèse du « foul play ».
Ce sont des voisins qui, après avoir constaté qu’un incendie avait éclaté dimanche au domicile de la sexagénaire à La Rosa, ont alerté la police de Rose-Belle. Des sapeurs-pompiers ont été mandés sur les lieux. Il leur a fallu plus d’une heure pour circonscrire l’incendie. Et deux de plus pour que l’unité des Dog Handlers de la police parviennent à maîtriser le Rottweiler qui les empêchait d’entrer dans la maison.
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Une fois à l’intérieur, les pompiers et les policiers ont découvert, sous un matelas, le corps carbonisé de Soopama Ramasawmy, âgée de 61 ans. Sa dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital Victoria, à Candos. L’autopsie, pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué le décès à de graves brûlures.
Quant à la maison de la défunte, elle était sens dessus dessous, avec des tiroirs ouverts et des vitres brisées. Ce qui pousse les enquêteurs à privilégier la thèse d’un foul play. Des limiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) et ceux de la brigade criminelle de Rose-Belle, ainsi que des officiers du Scene of Crime Office étaient sur les lieux du sinistre.
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Deux habitants interpellés
Dans le cadre de l’enquête, deux habitants de La Rosa, dont un récidiviste, ont été interpellés par les limiers de la brigade criminelle de Rose-Belle. Ces deux individus ont fourni un alibi et ils ont été soumis à des tests ADN. Les limiers de la Criminal Investigation Division ainsi que ceux de la MCIT travaillent d’arrache-pied en vue de faire la lumière sur cette affaire. De son côté, Veden, 35 ans, le fils de la défunte, est toujours sous le choc. Il raconte que sa mère vivait seule depuis deux ans. « Elle n’a jamais eu de problèmes avec les gens de la localité. Elle était aimée de tous. Je ne sais pas qui a pu commettre ce crime. Mais je ne pourrai jamais lui pardonner. Je n’ai pas encore visité la maison, car je suis sous le choc. Mem si voler finn vini e finn kokin, zot pa ti bizin bril mo mama vivan. Elle ne méritait pas de mourir de cette façon », se lamente-t-il. Il souhaite que le ou les meurtriers soient arrêtés au plus vite. Il a d’ailleurs indiqué à la police que personne ne pouvait entrer dans la cour de la maison de sa mère, à cause du chien de race que cette dernière nourrissait. « Sauf un habitant de la région qui s’entendait bien avec l’animal. Il était le seul à pouvoir avoir accès à la maison. Je souhaite que justice soit faite. » L’homme dont parle le trentenaire devrait être incessamment interrogé par la police. L’enquête; menée par les sergents Moolee et Ramyad, est supervisée par l’ACP Maunkee et l’ASP Gérard et le chef inspecteur Goolaup de la MCIT.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !