Danielle dit vivre un véritable calvaire en raison de son fils, qui est dépendant à la drogue et à l’alcool depuis de nombreuses années. Mais alors qu’il a été arrêté pour la énième fois samedi, elle craint le pire à sa libération.
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Vingt-trois ans déjà depuis qu’elle subit la violence de son fils, un dénommé Karyll, âgé de 48 ans. Mais cette fois-ci, Danielle, une habitante d’Albion âgée de 74 ans, craint le pire. Alors qu’il se trouvait en détention après qu’elle a porté plainte contre lui pour maltraitance, il l’a menacée de mort. « Kouma li sorti li dir li pou touy mwa. Zordi lindi 4 desam, li ferme pourtan lapolis finn donn li telefon li call mwa e menas mwa ankor », relate-t-elle. D’ailleurs, hier après sa libération sous caution, il n’a pas hésité à tourmenter sa mère... La police a de nouveau dû être sollicitée.
Selon la septuagénaire, son fils, qui est dépendant à la drogue et à l’alcool, vit sous le même toit. Au Défi Quotidien, Danielle révèle qu’il lui fait vivre un véritable enfer depuis de nombreuses années.
« Finn gagn sis mwa mo mari finn desede. E avan mon garson pa finn per ni ena pitie pou trans figir so papa avek enn kouto sinwa. Li finn bien fer dominer avek so papa… » affirme raconte Danielle.
Selon elle, son fils a toujours un comportement violent lorsqu’il est sous l’influence de l’alcool ou de certaines substances. Pour se protéger, elle confie avoir fait plusieurs demandes de Protection Order au fil du temps ; cependant la plus récente ordonnance est arrivée à terme.
Ainsi, depuis sa libération de prison en août dernier, Karyll n’a de cesse de maltraiter sa mère et de l’insulter en utilisant un langage vulgaire. Elle explique que la situation empire de jour en jour. Samedi, pour la énième fois, il n’a pas hésité à s’en prendre à elle, alors qu’elle recommence à peine à marcher après avoir subi une intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale il y a environ un mois.
Vers 10 heures, ce jour-là, Karyll est rentré. Il était sous l’influence de l’alcool et a commencé à l’insulter : « Bous to… Mo pou bez kraz to lakaz, mo pou touy twa... » Et il ne s’est pas arrêté là. « Il m’a poussée et je me suis blessée au bras. »
La retraitée craint le retour de son fils à la maison. « À chaque fois, il est arrêté et libéré soit le lendemain soit après quelques jours. Samedi, la police Albion l’a arrêté et placé en détention. Je suis sûre qu’il sera libéré sous caution, comme d’habitude », lance la retraitée avec dépit. Mais la situation, cette fois-ci, pourrait s’avérer dramatique. Elle indique qu’en avril dernier, elle avait fait une déposition contre son fils pour le vol de sa carte bancaire. Il lui avait subtilisé
Rs 10 000. « Zame lapolis pa ti aret li pou sa, li ti al fer prizon pou enn lot case vol. »
Selon elle, au téléphone lundi, son fils lui aurait intimé l’ordre de retirer sa plainte dans cette affaire. « Li dir mwa : ‘To pa tir sa case vol kart-la to pou kone kan mo sorti’ .»
Face à cette situation, Danielle lance un appel à l’aide à l’Elderly Protection Unit (EPU) et aussi à la Brigade pour la protection de la famille. Un appel qui n’est heureusement pas tombé dans l’oreille d’un sourd. La Brigade pour la protection de la famille a aussitôt pris en charge le dossier. L’équipe est entrée en contact avec Danielle pour lui conseiller la marche à suivre.
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