La demande pour le yaourt est stable tout au long de l’année. Le consommateur affiche une préférence pour les produits 0 % de sucre et de matière grasse ou encore le yaourt à boire.
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Les principales marques
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Évolution des prix
Qu’en est-il des prix ? Les prix sont restés assez stables. Et ce malgré les fluctuations dans le prix du lait et de celui d’autres matières premières, explique Christina Sam See Moi. « Mais avec l’introduction de la taxe de trois sous sur chaque gramme de sucre entrant dans la fabrication du yaourt à boire et Lait Caillé, les prix de ces produits ont augmenté depuis le 1er octobre. Il est toutefois difficile à ce stade de dire quel sera l’impact de cette taxe sur les ventes », souligne notre interlocutrice.
Marché concurrentiel
Avec les trois opérateurs locaux et l’importation de marques étrangères, le marché du yaourt en pot est évidemment très concurrentiel, affirme Selvin Thanacoody. « Ainsi, la moindre hausse de prix fait baisser les ventes. À notre niveau, nous nous démarquons parce que nous somme la première structure à produire et commercialiser le yaourt à Maurice, soit depuis le 26 octobre 1970, mais aussi par notre passion pour le yaourt. Ce qui nous amène à dédier un effort sans limite à la fabrication de yaourt de qualité internationale dans un emballage répondant à l’attente des consommateurs les plus exigeants à un prix abordable », fait ressortir Selvin Thanacoody. Christina Sam See Moi y va également de son commentaire. « Il existe évidemment une très forte compétition sur le marché local. Mais, malgré cela, nous avons pu augmenter nos parts de marché pour plusieurs raisons, notamment avec la fabrication d’une plus grande variété de nouveaux produits de la gamme DairyVale pour satisfaire les goûts et besoins des consommateurs. De plus, nous continuons à innover en termes de packaging. Nous sommes les premiers à produire les yaourts aux probiotiques connues pour leur contribution à une bonne santé et le yaourt de style grec », soutient-elle.
Les nouveautés attirent
« Bien que la fraise, la pêche, l’amande et la vanille constituent leurs préférences, les Mauriciens aiment les nouveautés surtout concernant le yaourt à boire. Ce qui fait que nous sommes constamment actifs sur le développement de nouveaux arômes », explique Selvin Thanacoody. Innodis n’est pas en reste. « Depuis juin, nous avons introduit sur le marché quatre nouveaux produits de la marque DairyVale, notamment yaourt aux fruits goyave, yaourt 0 % de matière grasse, fruit de la passion et lait caillé Fruit des Bois. Nous élargirons encore très bientôt la gamme de DairyVale », annonce Christina Sam See Moi.
Marques locales vs marques étrangères
« La demande pour le yaourt est stable, mais augmente quand les prix baissent », explique Selvin Thanacoody, le directeur de la Laiterie de Curepipe Ltée, producteur des produits D’light (yaourt en pot, yaourt à boire, lait caillé Milkboy). Il note, toutefois, que les marques locales s’écoulent mieux que les marques étrangères. « Si la production est stable ainsi que l’importation de marques étrangères, la consommation de ces dernières restent, cependant, marginales car les prix sont supérieurs à ceux des yaourts locaux », explique Selvin Thanacoody.
Autre constat : le yaourt à boire se vend le mieux surtout en été. « Un marketing soigneusement élaboré ainsi qu’une notoriété solide font du yaourt à boire un produit laitier incontournable », ajoute Selvin Thanacoody. Pour Christina Sam See Moi, Marketing Executive chez Innodis, le yaourt en pot, le yaourt à boire tout comme le lait caillé sont tous, sans distinction aucune, appréciés pour leur saveur, leur qualité et leur richesse en probiotiques, calcium et vitamines. « Ils sont tous bons pour la digestion et le système immunitaire », souligne notre interlocutrice.
Les 0 % prisés
Le yaourt est de plus en plus perçu comme un produit de santé, indique Selvin Thanacoody. « Les consommateurs se tournent davantage vers les 0% sucre et les 0% de matière grasse », explique-t-il. Christina Sam See Moi abonde dans le même sens. « Aujourd’hui, les consommateurs attachent de plus en plus d’importance à leur santé et ont donc tendance à y consacrer une partie de leur budget mensuel. Mais avec l’augmentation de prix dans le sillage de la taxe gouvernementale, c’est difficile de savoir ce qu’ils vont faire », indique-t-elle
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