Une policière accuse un policier de viols et de séquestration

Un policier de 31 ans, sous le coup d’une interdiction, qui habite Riche-Terre, a été arrêté pour viol et séquestration de son ancienne petite amie, une policière. Le vendredi 31 mai, des éléments de la Divisional Crime Intelligence Unit de Port-Louis Sud l’ont interpellé. Interrogé par la brigade criminelle de Terre-Rouge, il a avoué qu’il a agressé la policière lors d’une dispute. Mais il a nié les accusations de viol. Il est en détention et il répond d’une inculpation provisoire de viol, de séquestration et d’agression.

Lors d’un exercice de reconstitution des événements, la policière a raconté qu’elle a fait la connaissance de son présumé agresseur sur Facebook. La femme de 28 ans dit qu’elle s’est liée d’amitié avec ce dernier et qu’elle a entamé une relation intime avec lui. La policière avance que le policier l’a agressée à coups de poing dans la soirée du samedi 25 mai. C’était au domicile de celui-ci. La femme dit qu’elle a été blessée aux côtes et séquestrée dans une pièce pendant une nuit. Le lendemain, le dimanche 26 mai, le policier aurait refusé de lui remettre son téléphone cellulaire et son uniforme. Toutefois, elle a quitté les lieux pour se rendre à son travail.

Dans l’après-midi, elle a une nouvelle fois tenté de récupérer son uniforme et son téléphone. À un moment, la femme explique que le policier l’a maîtrisée physiquement et a attenté à sa pudeur. Elle ajoute que peu après, le policier s’est dévêtu devant elle et l’a violée. Ses tentatives pour s’échapper seraient demeurées vaines.

Après une première relation sexuelle, la policière raconte que le policier l’a retournée et a tenté de la sodomiser. Cependant, il l’aurait violée une deuxième fois. Dans sa déposition, la policière indique qu’elle a rapporté le cas par crainte que son assaillant ne récidive. Elle a remis ses vêtements aux enquêteurs du Central Criminal Investigation Department pour analyse.