Cela pourrait être un cas rare d’« enfant sauvage ». Une fillette abandonnée a été découverte en janvier dans une réserve naturelle dans le nord de l’Inde, à Bahraich.
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Visiblement âgée d’une dizaine d’années, probablement entre 8 et 10 ans, l’enfant était complètement nue et entourée de singes. Ses cheveux étaient très emmêlés et ses ongles ressemblaient à des griffes, relate le Hindustan Times. C’est un officier chargé de patrouiller dans la région qui l’a découverte et a décidé de lui venir en aide. Une mission qui ne s’est pas révélée aisée.
« Elle était terrifiée de nous voir. Les singes m’ont attaqué en s’apercevant que je voulais emmener la petite. Elle présentait de grosses blessures au niveau des jambes et des avant-bras », raconte le policier à la presse.
Personne ne sait comment elle est arrivée là. Très affaiblie, elle a rapidement été transportée à l’hôpital. Elle ne sait ni parler ni marcher correctement. Elle se comporte « comme un animal. Elle se déplace à quatre pattes et mange à même le sol avec sa bouche », témoigne D.K. Singh, le responsable de l’établissement. Progressivement, la socialisation fait son effet. Elle comprend les signes que le personnel médical lui adresse, se met à marcher sur ses deux pieds, et se nourrit parfois avec ses mains, bien qu’elle préfère toujours manger par terre. « Elle n’est toujours pas en mesure de parler, mais elle comprend ce qu’on lui dit et nous sourit parfois », indique le docteur Singh.
Les autorités tentent désormais de savoir comment cette enfant a pu se retrouver là, et depuis combien de temps elle s’y trouvait. Étant donné les progrès rapides qu’elle a effectués, ils se demandent si cette « Mowgli girl », surnommée comme cela en hommage au Livre de la jungle, le roman culte de Rudyard Kipling, se trouvait dans la jungle depuis longtemps. Ses difficultés à parler et à marcher pourraient également provenir d’un handicap mental et/ou physique, qui aurait pu favoriser son abandon par ses parents. Les filles sont souvent victimes d’abandon en Inde, et les parents effectuent même parfois des « avortements sélectifs » pour avoir un garçon plutôt qu’une fille.
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