C’est la panique dans plusieurs plantations à travers le pays. On ne sait plus quoi faire pour empêcher la propagation de la mouche des fruits Bactrocera cucurbitae. Elle est originaire d’Asie du Sud.
Publicité
« Et comme on est en été, cela devient difficile de les contrôler », souligne Kreshan, un planteur du Nord de l’île. Plusieurs plantes filantes, comme le concombre, la patole, la pipengaille ou encore la margoze, se font rares sur les étals des marchés en ce moment. Cette mouche, aussi appelée « la mouche du melon », cause des dommages aux cultures, car elle pond ses œufs dans le melon, la courgette, le concombre, le chouchou, la patole, la margoze, la pipangaille et la calebasse, entre autres.
Outre ces légumes, la mouche sévit aussi sur la tomate, les haricots verts, occasionnellement l’aubergine, la papaye et d’autres fruits. Elle se nourrit du nectar et de la sève des plantes. Le secrétaire de la Small Planters Association (SPA), Kreepalloo Sunghoon, explique qu’il est très difficile pour les planteurs de contenir ces mouches. « Auparavant, on utilisait des insecticides, mais maintenant, ces produits ne sont plus disponibles. Si on n’arrête pas ces mouches, il sera très difficile de protéger les plantations. Heureusement que ces bestioles ne s’attaquent pas encore à la pomme d’amour », indique-t-il.
Outre cette mouche, le Bactrocera dorsalis, une autre mouche des fruits, continue d’affecter la récolte des mangues dans l’Est du pays. Selon nos recoupements, à un certain moment l’année dernière, les officiers du ministère de l’Agro-industrie attrapaient près de 4 000 mouches dans des filets. « Par la suite, cela a diminué. Avec la mobilisation de plusieurs officiers pour combattre la fièvre aphteuse, il y a eu une prolifération », indique notre source.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !