Une maison pour Geeteeka : atteinte de leucémie, elle vit dans l’extrême pauvreté

Se battre au quotidien contre la leucémie, c’est ce que font les parents de Geeteeka depuis deux ans. Et ce n’est pas là leur seul combat, puisqu’ils vivent dans l’extrême pauvreté. Leurs conditions de vie ne sont pas propices aux traitements de la fillette. Et si nous faisions quelque chose pour aider cette petite fille de quatre ans ?

Assis devant une bicoque en tôle, Krisanand Bundhooa a l’air perdu. « Cela fait des jours qu’il reste là prostré », nous confient ses proches. Le père nous invite à entrer. À l’intérieur, il n’y a pas de place pour circuler. La maison est exigüe : elle sert à la fois de chambre et de cuisine. Sur les côtés, du linge est accroché, pas d’armoire visible. Ici et là, quelques jouets rappellent la présence d’une enfant. Difficile de penser que cette famille habite dans ce logis avec une fillette malade de leucémie. Les feuilles de tôle ne sont pas uniformes, la maison est tellement fragile qu’on craint qu’elle ne s’écroule à tout moment.

Le père de Geeteeka semble lire le fond de nos pensées. Il avance : « Nou fer tou seki nou kapav pou li me ziska aster zis samem inn resi fer ». Le « samem » dont il parle, c’est une maisonnette de béton en construction. « Un généreux donateur nous a offert quelques blocs et avec l’aide de quelques proches, nous avons commencé à bâtir une maison dans la cour. » Tout au long du traitement de la fillette, médecins et infirmiers n’ont cessé d’expliquer aux parents qu’il importe que Geeteeka vive dans des conditions hygiéniques. « Mo zanfan sa, mo bizin fer tou pou li ». Après avoir sollicité l’aide du public pour régler les frais médicaux, Krisanand hésite à solliciter encore de l’aide. « J’ai approché les membres de ma famille pour qu’ils m’aident et j’ai pu avancer, mais je n’ai plus d’argent et je ne sais plus vers qui me tourner… »

Traitements locaux

C’est finalement sur les ondes de Radio Plus, vendredi dernier, qu’il a vidé son cœur. « Mo kontan mo tifi. Mo fatige trouv li soufer », expliquait-il. La petite Geeteeka poursuit ses traitements à Maurice faute de moyens pour l’envoyer à l’étranger.

Cela fait trois mois qu’elle est à l’hôpital. Le père avoue que, bien souvent, il a dû se résoudre à ce que Geeteeka dorme à l’hôpital. « Le docteur nous a conseillé de compléter tous les travaux avant de la ramener à la maison. Les jours passent et les choses n’avancent pas. Ma fille veut rentrer. Ces derniers jours, j’évite d’aller la voir souvent, car elle ne cesse de me demander quand elle va rentrer. Je suis triste de la voir dans cet état, je suis encore plus triste, car je ne peux réaliser son rêve...»

L’appel de Krisanand sur les ondes de Radio Plus a touché plus d’un. Beaucoup d’auditeurs ont appelé pour offrir leur aide à la famille. Ils ont suggéré une action collective pour exprimer leur soutien. Ainsi, chaque personne qui a appelé apportera quelque chose pour finir la maison.

Nouvelle mission pour Xplik ou K

Tous les membres de l’équipe Xplik ou K, et de nombreux auditeurs ont été touchés par le sort de la fillette. C’est pourquoi, l’équipe s’assurera que la maison soit prête dans les plus brefs délais.

Pendant que la mobilisation se fait peu à peu, sur son lit d’hôpital la petite Geeteeka veut savoir ce qui se passe. Elle sait que son papa construit une maison. Elle veut savoir à quoi elle ressemblera et surtout quand elle va y habiter. Sa mère, à ses côtés, lui répond : « Kitfoi sa mem to kado Noel »…

Des dons divers

Ceux qui ont suivi l’émission de vendredi dernier le savent déjà : des auditeurs ont appelé pour proposer leurs services. Pour compléter la maison et l’aménager, la famille compte sur vos dons (portes, fenêtres, appareils de cuisine, armoire, chaises et table, ciment, entre autres).

Pour nous contacter : le 208 6002
xplikouk@defimedia.info ou envoyez un message sur la page
Une maison pour Geeteetika.

Rendez-vous le 1er novembre chez les Bundhooa

Transformer ses intentions en bonnes actions. Voilà ce que nous vous proposons en ce 1er novembre : une rencontre chez la famille Bundhooa, afin d’évaluer le reste des travaux et de trouver ensemble des solutions.