Faits Divers

Une maison close perquisitionnée à Sodnac: 4 personnes arrêtées dont 2 prostituées

Les quatre suspects arrêtés.
La police a démantelé un réseau de prostitution opérant à Sodnac. L’établissement a été perquisitionné lundi. Deux présumées prostituées, un client et le gérant ont été interpellés. Tout est parti d’un appel anonyme sur le 148  indiquant que des mineures s’adonnaient à la prostitution. Une escouade de la Divisional Supporting Unit de la Western Division, menée par l’inspecteur de police Sungur, a aussitôt monté une opération. Une fois à l’avenue Trianon II à Sodnac, les policiers ont investi cet hôtel. Les policiers ont très rapidement fait irruption dans les diverses chambres. Dans l’une d’elles, la police a surpris un couple en petite tenue. L’homme était en compagnie de Mary Jane S., domiciliée à Bambous. Cette dernière serait une habituée des lieux. Ils ont été embarqués pour le bureau de la Divisional Supporting Unit de Rose-Hill. Deux autres personnes, à savoir Marie Felicia L, également une habitante de Bambous, et le gérant Ranjeet J, qui vient de Chamouny, ont également été embarqués. Un autre individu a pu prendre la fuite à l’arrivée des policiers.

Rs 500 pour des rapports sexuels

Lors de son interrogatoire, le client a affirmé que Mary Jane S. lui a proposé d’avoir des relations sexuelles contre une somme de Rs 500. Ce client dit avoir déboursé Rs 500 pour les frais de chambre et Rs 500 pour des relations sexuelles tarifées. Avec cette descente, la police compte mettre au jour le mécanisme derrière ce réseau de prostitution. Selon les premières indications, les femmes s’y rendaient régulièrement et demeuraient en mode ‘ Stand By’. Par la suite, des clients en quête de plaisirs charnels se rendaient sur place et avaient des rapports avec elles, contre paiement. La clientèle s’étoffait sur la base du bouche à oreille. L’interrogatoire poussé des suspects interpellés devrait permettre à la police d’avoir une idée du fonctionnement du réseau. Lors de son audition, Marie Felicia L, a laissé entendre que cela fait trois mois qu’elle travaille sur place contre un salaire mensuel de Rs 4 000. De plus, elle a l’habitude de remettre une partie de l’argent récolté au gérant. Ranjit J, le gérant, a fait prévaloir son droit au silence. Il a nié les accusations de « brothel keeping » et dit ignorer ce que faisaient les filles dans les chambres. Les présumées prostituées seront traduites devant le tribunal de Rose-Hill, ce mardi. Elles risquent d’être inculpées pour « solliciting male for immoral purposes ».  
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