Une injustice dénoncée: pas de patente de taxi à Résidence Hibiscus

Plusieurs chauffeurs habitent Résidence Hibiscus, Centre-de-Flacq, mais aucun d’eux n’a obtenu de patente pour taxi. Pour gagner leur vie, ils sont obligés de se faire taxi-marron. Désiré, marié, père d’une fille de six ans et d’un fils de trois ans, cherche en vain depuis dix ans à bénéficier d’une patente de taxi. Il habite Résidence Hibiscus, Centre-de-Flacq, et se plaint qu’aucun chauffeur de l’endroit ne bénéficie d’une telle patente. Ce qui les contraindrait à travailler dans l’illégalité comme chauffeurs de taxi-marron. « Trois personnes qui n’habitent pas Résidence Hibiscus ont bien obtenu un permis, deux d’entre eux travaillent pour les hôtels de luxe, le troisième a disparu de la circulation. En somme, aucun taxi ne dessert les habitants de Résidence Hibiscus. » Comment faire pour avoir un taxi ? « Il faut aller à la Place des taxis de Centre-de-Flacq, à trois kilomètres de chez nous. Ce qui n’est pas commode s’il y a une urgence. Et à la tombée de la nuit, aucun taxi n’attend sur la place. » Désiré lance un appel au ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, au ministre de la Bonne Gouvernance, Roshi Bhadain, et au ministre de l’Intégration sociale, Prithvirajsing Roopun, « pour réparer cette injustice faite aux habitants de Résidence Hibiscus qui ont, eux aussi, des familles à leur charge. Je suis le seul gagne-pain de ma famille ». « Je connais des propriétaires de magasins, des directeurs d’agence de voyages qui possèdent une patente de taxi. Certaines familles en possèdent plusieurs. Si ce n’est pas du favoritisme, qu’est-ce que c’est ? » Selon Désiré, des proches d’un ministre du précédent gouvernement en auraient profité pour obtenir des patentes. La rédaction de Xplik Ou K a appelé Cyril Appajalah, Deputy Commissioner à la National Transport Authority, pour avoir son opinion sur ce sujet. Après nous avoir entendus, il a fixé un rendez-vous avec André pour discuter de la chose.