Une infirmière agressée par une détenue à l’hôpital Jeetoo

Une détenue sous surveillance policière a créé une scène de chaos à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, dimanche. Elle a agressé physiquement une infirmière en service. Cette dernière a été blessée et a dû être prise en charge par ses collègues.

L’hôpital Dr A.G. Jeetoo a été le théâtre d’un incident dans l’après-midi du dimanche 15 septembre. Une infirmière a été agressée par une détenue qui était sous surveillance policière. Des dégâts matériels considérables dans une salle du service hospitalier ont également été répertoriés.

Les faits se sont produits vers 13 h 30. Dans sa déposition au poste de police de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, une infirmière de 27 ans raconte qu’elle tentait d’assister la détenue Aurélie Marouven, 30 ans, dans les toilettes de la salle. Cependant, cette dernière l’a violemment repoussée, en essayant de fermer la porte. La détenue lui a porté un coup avec sa main gauche, ce qui l’a fait saigner du nez. L’infirmière a dû recevoir des soins. La policière du poste de Roche-Bois qui surveillait la détenue a été témoin de la scène.

Ce n’est pas tout. La détenue a également causé d’importants dommages matériels. Une autre infirmière de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, âgée elle aussi de 27 ans, a rapporté avoir entendu des cris provenant des toilettes alors qu’elle était de service dans la même salle. La policière tentait d’ouvrir la porte des toilettes, derrière laquelle la détenue s’était enfermée.

Lorsque la porte a finalement pu être ouverte, il a été constaté que la détenue avait causé des dégâts considérables au plafond des toilettes, endommageant les structures, les lumières, les tuyaux et les fils électriques. La policière, avec l’aide d’officiers du poste de police de l’hôpital, est parvenue à maîtriser la détenue et l’a ramenée à son lit.

Le montant exact des dommages causés aux installations hospitalières est encore inconnu, mais une enquête a été ouverte pour évaluer l’étendue des dégâts. La police a également ouvert une enquête pour agression sur fonctionnaire public et pour destruction de biens publics. Ces éléments sont pris en compte pour la suite des investigations.