Une femme violée dans le Sud : son agresseur arrêté un mois après

La CID de Souillac a arrêté un récidiviste jeudi. Il est accusé d’agression et du viol d’une femme de 46 ans, commis dans la nuit du 29 juillet. Brady Benoit Mathieu Naboth, 23 ans, habitant de la localité, nie les faits.

Elle se dit soulagée depuis que son agresseur a été arrêté. Wenda (prénom modifié), habitant le Sud du pays, revenait de son jogging en début de soirée le 29 juillet, quand un individu l'a agressée à la tête avec un gourdin. Elle s’est évanouie. Quand elle a repris conscience, elle était nue et portait des traces de blessures sur le corps. Elle souffrait de douleurs aux parties intimes et a vite compris qu’elle avait été violée. Elle s’est précipitée chez elle et a porté plainte au poste de police de la localité. Elle a été examinée par un médecin de la police qui a confirmé l’agression sexuelle.

Jeudi soir, après une enquête menée sur le terrain, les constables Nehalkhan, Durga, Gaoneadry et Aldin, supervisés par le surintendant de police Pedre, ont interpellé un suspect qui n’est pas inconnu de leurs services. Il s’agit de Brady Benoit Mathieu Naboth, 23 ans. Il a nié en bloc les allégations faites contre lui. Selon ses dires, il n’y a pas eu de viol. « La dame était consentante, j’ignore comment elle a été blessée », explique-t-il aux enquêteurs. Après son interrogatoire, il a été placé en détention.

Dans le passé déjà, Brady Benoit Mathieu Naboth a été condamné à trois semaines de prison pour vol d’un cellulaire. Vendredi, il a comparu devant le tribunal de Souillac où il a été inculpé de viol. La police a objecté à sa remise en liberté et il a été reconduit en cellule.

Ouf de soulagement !

Interrogé par Le Dimanche/L’Hebdo, la victime a poussé un ouf de soulagement ! « Je n’ai pas vu mon agresseur, je n’ai pu fournir de détails aux enquêteurs, j’ai cru que cet homme ne serait jamais arrêté. J’étais dégoûtée depuis cette agression. J’étais stressée, je remercie la police pour son travail formidable. J’avais perdu tout espoir, maintenant je suis soulagée », dit-elle.

Elle souhaite que son violeur soit sévèrement puni. « Cet homme peut raconter ce qu’il veut, mais je crois fermement en la justice. J’ai vécu un véritable cauchemar ce jour-là. Depuis, ma vie est un calvaire. J’avais peur de sortir, craignant d’être de nouveau agressée. Grâce aux policiers, je peux reprendre ma vie normalement », relate Wenda.