Une femme et ses deux fils arrêtés - Un des deux adolescents : «Notre mère nous a demandé de voler»

Plusieurs vols ont été enregistrés au marché de Mahébourg, récemment. La Central Investigation Division (CID) de la localité a arrêté trois suspects le lundi 14 novembre : une femme et ses deux fils mineurs.

Amrita D., 48 ans, une habitante de Floréal et ses deux fils, âgés de 15 et 16 ans, ont été pris en flagrant délit, le lundi 14 novembre, par la CID, alors qu’ils faisaient main basse sur l’argent d’un marchand au marché de Mahébourg. Les deux adolescents ont avoué leur participation à des vols depuis un mois. Pour sa part, la mère nie les allégations.

Lundi, deux constables de la CID de Mahébourg ainsi qu’un assistant surintendant de police se sont fait passer pour des clients afin de surveiller le marché. À un moment, ils ont constaté qu’une femme surveillait les gens et que ses deux enfants faisaient les poches d’un marchand. Sans tarder, les policiers les ont arrêtés.

Une somme de Rs 3 500 a été retrouvée dans le sac d’Amrita. Elle dit ignorer la provenance de cet argent. Un des adolescents avait dissimulé Rs 500 dans ses chaussures, tandis que l’autre avait caché Rs 1 800 dans la poche de son blouson.

L’un des adolescents a mis un terme à sa scolarité à l’âge de huit ans. « Kan ena lafwar Mahébourg, mo mama amenn mwa ek mo frer laba pou lokin », raconte-t-il. Il y a environ cinq mois, il avait été arrêté par la police après avoir participé à l’agression d’un chauffeur de taxi à Plaine-Magnien avec quatre complices pour lui voler son argent.

L’autre frère a aussi abandonné ses études, alors qu’il était en Form III. « Notre mère nous a demandé de voler car on n’avait pas d’argent. Et c’est aussi la raison pour laquelle on a arrêté les cours », a-t-il expliqué aux enquêteurs.

Après leur interrogatoire, mère et fils ont été placés en détention. Ils répondent d’une accusation provisoire de « larceny more than two in numbers » devant le tribunal de Mahébourg. La police ayant objecté à leur remise en liberté conditionnelle, ils ont été tous reconduits en cellule policière.

L’enquête, menée par les constables Bundhooa et Bangard, est placée sous la supervision de l’assistant surintendant Callychurn.