Dix personnes, munies de gourdins et de barres de fer, ont fait irruption au domicile d’une famille à Surinam, au petit matin le dimanche 2 décembre 2018. Elles ont tout saccagé sur leur passage. La famille a porté plainte au poste de police de Souillac.
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Rajen (prénom modifié) et sa famille dormaient à poings fermés le dimanche 2 décembre 2018 quand ils ont été réveillés par un bruit assourdissant. Une dizaine de personnes, munies de gourdins, de barres de fer et de tuyaux, saccageaient leur domicile. Après avoir brisé plusieurs panneaux de vitre, les malfrats ont pénétré la maison. Ils ont endommagé des meubles et des appareils électroniques. « Ils ont menacé de nous tuer », raconte Rajen, qui est âgé de 33 ans.
Selon lui, les auteurs de ce délit sont des proches. Il estime qu’ils ont été motivés par la jalousie. La police de Souillac et la police scientifique ont été mandées. Des gourdins et des barres de fer ont été trouvés sur les lieux. Ils ont été envoyés au Forensic Science Laboratory pour y subir des analyses.
« Mon frère de 11 ans, ma mère, mon autre frère et son épouse ainsi que leur enfant de dix mois dormaient au rez-de-chaussée quand cela s’est produit. Mon père qui travaille comme gardien n’était pas là », raconte Rajen. Il précise que les enfants sont sous le choc. Par mesure de précaution et pour ne pas les traumatiser davantage, ils ont été confiés à un proche.
La jalousie comme mobile
« Si mo mama ek mo tifrer pa ti sot par laflet, ti pou ena kadav dan nou lakaz. Bann-la ti bien violan. Zot ti vinn dan enn vann gri ek de loto blan », relate Rajen. Il n’en démord pas. Il maintient que le mobile du délit est la jalousie. « Mon oncle nous cherche toujours des noises. Il est jaloux des progrès qu’on fait. Il y a trois semaines, j’ai acheté une Mitsubishi Attrage. Mo tonton finn zet lesans lor loto-la ek li finn rod met dife. Fort heureusement il n’a pas pu mettre le feu à ma voiture. Toute ma famille est traumatisée parce que les personnes qui ont saccagé notre maison ont menacé de nous tuer. Je crains qu’ils joignent le geste à la parole. D’ailleurs, toutes les fenêtres sont brisées. J’ai peur qu’ils mettent le feu à notre maison », confie Rajen.
La police recherche les auteurs du délit. Des arrestations sont imminentes. L’enquête est supervisée par l’assistant-commissaire de police Ramsurrun, Divisional Commander de la Southern Division.
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