Un dossier d’une dizaine de pages contenant de graves allégations a été adressé par une femme au commissaire de police, le vendredi 13 mai.
Une copie sera adressée à la commission anticorruption, à la commission nationale des droits humains, au ministère de l’Égalité des genres, au Premier ministre sir Anerood Jugnauth, au leader de l’opposition et aux médias.
Une Curepipienne se dit victime d’escroquerie, d’agression, de vol avec violence, de menaces de mort, de ‘Breach of ICTA’, de sodomie et de viol. L’auteur de ces actes serait son ex-petit ami qu’elle a dénoncé à la police depuis avril 2015. « Bien que sous caution, il continue de me persécuter, profitant de ses connexions politiques. » La femme, qui a attaché des ‘print screens’, des photos et des messages à sa lettre, souhaite rencontrer le commissaire de police pour lui remettre l’enregistrement d’une conversation téléphonique (datée du 22 avril 2016) où son interlocuteur affirme qu’un politicien ordonnerait à la police de radier toute plainte qu’elle porte contre son ex.
« On veut me faire passer pour folle. Le commissaire doit faire la lumière sur cette affaire. Je réclame justice pour que d’autres femmes ne subissent pas le même sort. » La dame se dit « victim of the misconduct of police ».
« Je ne suis pas traitée comme une victime. Les agents me malmènent verbalement dans certains postes. »
Au quartier général de la police, on confirme avoir reçu ladite lettre. L’inspecteur Coothen explique que le commissaire ouvrira une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. La victime sera appelée à donner un ‘further statement.’
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