Une collégienne accuse son moniteur d’abus sexuel : la police s’intéresse aux échanges de messages des deux protagonistes

Le mercredi 11 novembre la cour de Flacq a refusé la demande de remise en liberté conditionnelle d’un certain Y.B., moniteur  d’éducation physique, 26 ans, habitant la région de l’Est. Ce dernier est provisoirement accusé de ‘sexual intercourse with minor under the age of 16’. La victime est une de ses élèves, fréquentant un établissement scolaire de l’Est.

C’est vers 4 heures, dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 novembre, que la jeune fille a déposé plainte contre le moniteur au poste de police de Lallmatie, en présence d’une représentante de la Family Welfare Unit, et des membres de sa famille. 

L’adolescente raconte que vers 14 h 32, alors qu’elle prenait la direction vers son domicile, une voiture, venant de la direction de la Cité Perdi, à Lallmatie, s’est arrêtée à son niveau. Le moniteur d’éducation physique était au volant. La collégienne précise que le jeune homme l’a invitée à prendre place à bord et elle s’est mise sur le siège arrière. Le conducteur a poursuivi sa route loin des habitations du quartier, avant de s’arrêter dans un lieu isolé. Le moniteur s’est ensuite mis à ses côtés et l’a forcée à avoir des rapports sexuels avec lui, dit-elle. Rentrée tardivement chez elle, l’adolescente a été sévèrement grondée par  ses parents. Paniquée, elle a tout déballé. Ses parents l’ont alors accompagnée au poste de police pour porter plainte contre le moniteur.

Le suspect a été arrêté par la police de Lallmatie très tôt le lendemain matin. L’enquête de la police a établi que les deux s’échangeaient des messages à connotation sexuelle, depuis quelque temps. Le moniteur  a  nié les charges portées contre lui et a expliqué que l’adolescente était consentante et qu’ils avaient rendez-vous à la sortie de l’école.

La collégienne a été admise à l’hôpital de Flacq, sous observation, .  Son état de santé est jugé stable. Une enquête est en cours.