Elle aurait soufflé ses 18 bougies le 2 décembre, mais elle s’en est allée tragiquement. Goomeshwaree Iranah, Yajna pour les proches, 17 ans et habitant Hollyrood, Vacoas, avait fait une chute au domicile de son ami à Quatre-Bornes, le 28 septembre. Elle a rendu l’âme le 4 novembre. Depuis ce jour-là, la joie a laissé la place à la tristesse et a l’incompréhension au sein de sa famille.
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Les parents de Yajna sont abattus depuis qu’ils ont perdu leur fille aînée dans des circonstances tragiques. Adil, le père de Yajna, plonge dans un abîme sans fin lorsqu’il se remémore ce drame.
Pour lui, sa fille Yajna, qui était l’aînée, était la lumière de la famille. « Ma fille s’est rendue chez son ami pour faire réviser pour les examens. Là-bas, elle a fait une chute. J’ignorais que cette sortie allait lui être fatale. Elle était en Lower VI et c’était une élève brillante qui excellait dans toutes les matières. Elle voulait devenir enseignante d’art, car elle aimait dessiner. Mon petit ange s’en est allé trop tôt », dit le père, écrasé par la douleur.
« La mort de ma fille m’a déchiré et je me sens blessé au fond de mon cœur. Faire le deuil de son enfant est la tâche la plus difficile pour un parent. Mon monde s’est écroulé », lâche-t-il. « Yajna était une fille méticuleuse et très créative. Elle savait comment s’occuper de sa sœur de huit ans et elle l’aidait. Sa sœur était sa vie. Yajna était une fille très joviale et était aimée de tout le monde. Elle a perdu la vie à un très jeune âge et c’est très douloureux pour moi et ma femme. Yajna restera toujours vivante dans mes pensées. Je vis actuellement un véritable calvaire », se lamente Adil.
Une grande fête était prévue
Il explique que sa fille Yajna allait célébrer ses 18 ans le 2 décembre. « Vu que Yajna allait avoir ses 18 ans, j’avais prévu une grande fête. D’ailleurs, elle aimait la motocyclette et j’allais lui offrir un scooter comme cadeau d’anniversaire. Je me souviens toujours du jour où je l’ai pris dans mes bras pour la première fois. Je ne peux expliquer cette joie. Elle a apporté beaucoup de bonheur dans notre famille. Ma fille a tant souffert pendant son hospitalisation. Elle ne pouvait pas me parler convenablement. Bien qu’elle souffrait, elle se montrait forte », dit-il. Adil indique qu’une prière est prévue le 2 décembre en mémoire de sa fille Yajna.
Quant à Priya, l’épouse d’Adil, elle est bouleversée. « Je n’ai plus de mots pour m’exprimer. C’est difficile pour moi », dit-elle.
Les funérailles de la jeune victime ont eu lieu lundi et plusieurs de ses amies sont venues lui rendre un dernier hommage.
Celles-ci s’étaient réunies pour un travail de groupe à Quatre-Bornes, mais sur place, Yajna a fait une lourde chute du premier étage de la maison. Blessée, elle a été transportée à l’hôpital Victoria de Candos, où elle a été admise. Mais le 4 novembre, elle a poussé son dernier soupir.
Selon le rapport d’autopsie, la victime est morte suite à une pneumonie. Le père de l’ami de Yajna a été interrogé par la police et il a expliqué qu’en revenant du travail, alors qu’il frappait à la porte, il a entendu un bruit. « Monn al get par deryer e monn trouve ki mo zanfan so kamarad finn tombe »,a-t-il expliqué à la police. Il a été autorisé à rentrer chez lui après son interrogatoire.
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