Un yaourt au… cafard

Beurk ! Noëlle L., de Sainte-Croix, n’achètera pas de produit laitier de sitôt. Le dimanche 27 octobre, elle a eu la mauvaise surprise de retrouver un cafard dans la boisson qu’elle partageait avec son enfant. 

Elle raconte : « Vers 14 heures, je me suis rendue dans un supermarché de Riche-Terre en compagnie de mon époux, de notre enfant d’un an et demi et d’un cousin. Nous avons fait les courses et parmi, il y avait des produits laitiers. Arrivée sur parking, j’ai ouvert l’un des yaourts à pour le partager avec mon bébé de 17 mois. Soudain, après quelques gorgées, j’ai ressenti quelque chose de bizarre dans ma bouche. Je pensais qu’il s’agissait d’un bout de plastique et je l’ai recraché. J’ai eu le choc de ma vie : il s’agissait d’un demi-cafard ! » 

Ecœurée, Noëlle L. et son époux retournent au supermarché pour expliquer le problème. Aussitôt, le restant de la boisson a été dévidé dans un récipient. Et là, nouvelle surprise : l’autre moitié du cafard s’y trouvait ! « La responsable a elle-même eu un haut-le-cœur par ce qu’elle venait de voir. Elle m'a donné le numéro de téléphone d’un responsable de l’usine concernée par la fabrication de ces yaourts » 

Ensuite, le couple s’est rendu au poste de police de Terre-Rouge pour consigner une plainte. Ils ont rempli une Forme 58 remis par un officier avant d’aller à l’hôpital Jeetoo pour des soins. Noëlle L. ajoute : « Le médecin m’a demandé de rester en observation mais j’ai refusé à cause de mon deuxième enfant. Mon enfant et moi avons reçu des injections et des médicaments avant d’être autorisés à partir. »

La rédaction a contacté la compagnie de fabrication pour l’informer de l’incident. Un responsable devrait reprendre contact avec la famille de Noëlle L. Toutefois, celle-ci ne compte pas en rester là. Elle considère que c’est important d’entamer des poursuites puisqu’il y avait des risques d’empoisonnement.