Un «pédophile» condamné à 7 ans de prison

« Il est un pédophile typique et la Cour a un devoir de protéger des enfants vulnérables de ce genre d’individu », affirme le magistrat Azam Neerooa de la cour intermédiaire à l’encontre d’un maçon de 55 ans, accusé d’attentat à la pudeur sur deux sœurs de 9 et 11 ans. L’homme a écopé jeudi 14 avril de sept ans de prison après avoir été reconnu coupable sous chacun des 10 chefs d’accusation qui pesaient contre lui. Les délits, selon la poursuite, ont été commis entre janvier et juin 2014. Le prévenu était accusé de s’être livré à des attouchements sexuels, en cinq occasions, sur les deux victimes. À l’ouverture de son procès, il a plaidé coupable aux 10 accusations retenues contre lui. Il a admis les faits et a coopéré avec la police.

Enfants vulnérables

Mode opératoire du prévenu : il attirait ses victimes en leur achetant des gâteaux et des boissons ; en contrepartie il se livrait à des attouchements sexuels sur elles. Le prévenu a admis qu’il était attiré par ses victimes. C’est l’une d’elles qui s’est confiée à un de ses proches qui a mis fin aux « jeux » du prévenu. Dans son jugement, le magistrat Azam Neerooa évoque que dans ce cas présent ce sont de jeunes enfants qui sont sujets à des attouchements sexuels. Il note que le prévenu utilise un mode opératoire pour attirer ses victimes dans son filet. Ces dernières sont qualifiées par la Cour comme « des enfants vulnérables ». Pour la Cour, le prévenu ne peut pas contrôler ses pulsions sexuelles. Il est aussi vu comme un pédophile typique. « Étant donné la gravité des délits, la Cour a un devoir de protéger ceux qui sont vulnérables », soutient le magistrat Azam Neerooa. Pour ces raisons, il a infligé au prévenu sept ans de servitude pénale sous chacune des accusations retenues contre lui. Il les purgera selon le principe du non cumul des peines.