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Un patient défiguré après une rhinoplastie : un nouveau procès contre un chirurgien plastique ordonné

Le patient réclame Rs 5,6 M de dommages en Cour suprême.

Après avoir payé Rs 80 000 pour une chirurgie corrective du nez, un habitant de Camp-de-Masque-Pavé, dit  avoir ee « défiguré ». Sa plainte en réclamation de dommages rejetée contre le Dr Rajen Prasad Gunessee, le patient a obtenu l’ouverture d’un nouveau procès en appel.

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Le 8 avril 2024, la Cour suprême a annulé en appel une décision rendue en première instance, le 22 mars 2022. C’était dans un litige opposant un patient à un chirurgien plastique. Le patient, un habitant de Camp-de-Masque-Pavé, avait logé, devant la Cour suprême, un procès en réclamation de Rs 5,6 millions de dommages au Dr Rajen Prasad Gunessee. Cela, suivant une série de complications que le patient dit avoir subies après une rhinoplastie, pratiquée par le chirurgien plastique.   

Selon la plainte du patient, les faits remontent au 18 octobre 2008. Suite à une annonce dans le journal, il a été référé par la clinique au Dr Rajen Prasad Gunessee pour une rhinoplastie présentée comme « sans risque ». Le coût de l’opération est  Rs 40 000. 

Or, les résultats de l’opération sont loin de ses attentes. Il découvre le lendemain, qu’il a été soumis à une greffe osseuse de sa hanche droite, au lieu d’une simple greffe cutanée, comme initialement indiqué. Il dira n’avoir pas consenti à cette opération. Par la suite, il dit avoir eu des douleurs intenses à la hanche et au nez, un gonflement facial et nasal, des difficultés respiratoires et des saignements de nez récurrents. 

Or, poursuit le patient, le chirurgien lui a conseillé une deuxième opération pour corriger les problèmes causés par la première. C’est ainsi qu’il dit avoir payé Rs 40 000 de plus. Cette deuxième opération n’a fait qu’aggraver la situation, selon le patient. Son nez est plus travers qu’avant et lui a coûté son mariage. Sur les conseils de sa sœur, qui vit en Italie, le plaignant a pris l’avion le 4 avril 2011, pour consulter le Dr Alessandro Paglissotto, médecin chirurgien, spécialiste en otorhinolaryngologie. 

Le 22 mars 2022, la juge de première instance a rejeté la plainte, après avoir conclu que le patient n’a pu établir une obligation de résultat ou d’information de la part du médecin. 

En appel, la chef juge Bibi Rehana Mungly-Gulbul et la juge Sulakshna Beekarry-Sunassee ont statué que la juge de première instance a eu tort de mettre un terme prématurément à l’affaire sur un point de droit sans écouter le fond du litige.

 

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