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Un opérateur de jeu réclame Rs 10 millions à l’État

Il a été arrêté par la police de Baie-du-Tombeau après avoir tiré un coup de feu en l’air.
Un habitant de Baie-du-Tombeau a été arrêté par la police le 22 septembre 2013. Il avait tiré un coup de feu en l’air pour faire fuir des malfaiteurs qui tentaient de pénétrer dans sa maison. Pour lui, il y a faute lourde de la part de la police. Cet opérateur de jeu de fléchettes (joué piqué) a initié des poursuites civiles contre l’État pour des dommages et préjudices subis à la suite d’une arrestation qu’il juge arbitraire. Il réclame des dommages de Rs 10 millions. Le plaignant a retenu les services Me Subhas Lallah et de l’avoué Navin Chandar Rama. Dans sa plainte, l’habitant de Baie-du-Tombeau souligne qu’il est détenteur d’un permis pour opérer sa table de jeu de fléchettes au Champ-de-Mars depuis plus de 20 ans. Il soutient avoir obtenu ces permis de la Gambling Regulatory Authority et de la mairie de Port-Louis. Selon lui, en raison de l’insécurité qui règne dans le pays, il a fait une demande pour un permis de port d’arme auprès du Commissaire de police. Il possède un Walther Calibre .22. L’opérateur soutient avoir obtenu son permis après avoir complété les formalités relatives sous la Firearms Act. Il affirme qu’il se munit de son arme à feu, selon l’article 4 (3) de la Firearms Act, quand il se rend en banque pour déposer ses recettes. C’est un moyen pour lui d’assurer sa sécurité.

Préjudices subis

Il explique que le 22 septembre 2013, il a vu un 4 x4 en stationnement devant l’entrée secondaire de sa résidence. Selon lui, les occupants du véhicule étaient armés et ils l’insultaient. Ils auraient, selon lui, tenté de forcer sa porte pour pénétrer dans sa propriété. Il dit avoir informé la police, car il craignait pour sa sécurité et pour celle de sa famille. Pour lui, ces gens étaient des malfaiteurs qui voulaient leur faire du tort. Le plaignant soutient avoir dit aux individus qu’il avait une arme à feu et qu’il allait faire feu s’ils ne vidaient pas les lieux. Mais vu la situation, il dit n’avoir eu d’autre alternative que de tirer un coup de feu en l’air. Et cela a dissuadé les individus. Quelques minutes après l’incident, les policiers ont débarqué et lui ont demandé de les suivre au poste de police de Baie-du-Tombeau. Il dit avoir été placé dans une pièce pendant quatre heures. Puis, il a été détenu en cellule policière pendant deux jours sans pouvoir contacter sa famille. Il ajoute que son arme a feu a été saisie et qu’il est actuellement sous le coup d’une accusation provisoire. L’opérateur précise que sa détention et son arrestation sont illégales. Il dit détenir un permis pour son arme émis par le CP. Il ajoute qu’il n’est impliqué dans aucun acte illégal et que son seul but était de protéger sa vie et celle de sa famille. Le plaignant soutient que depuis que son arme à feu a été saisie, il vit dans la crainte d’être attaqué quand il se rend à la banque. De plus, il fait l’objet d’une interdiction de voyager. Pour ces raisons, il s’est tourné vers la justice pour demander réparation.
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