Un mandat d'arrêt lancé contre un homme d’affaires absent du pays

Un habitant de Curepipe, gérant d’une boîte de production audiovisuelle, qui se trouve actuellement en Australie, fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Il est attendu incessamment au pays et a déjà retenu les services de Me Shakeel Mohamed. L’homme d’affaires rejette les accusations formulées à son encontre et réclame l’intervention du Commissaire de police. Le mandat a été émis à la suite d’une déclaration enregistrée le 31 juillet 2015 par une de ses proches. Il n’a pu être exécuté jusqu’ici puisque la personne incriminée avait quitté le pays la veille, soit, le 30 juillet dernier. L’accusatrice allègue que le gérant de la boîte audiovisuelle avait proféré des menaces à son encontre.  Quand les policiers se sont pointés au domicile du Curepipien pour l’arrêter, ce dernier était absent. Trois jours après son arrivée en Australie, la personne incriminée a reçu un appel téléphonique de la part d’un enquêteur mauricien. « Le policier m'a annoncé que la plaignante prétend que je l’ai menacée le matin du 31 juillet 2015 au moment où elle déposait ses enfants à l’école. Or, j’avais j’avis déjà quitté le pays le 30 juillet », précise ce gérant. « kuma mo kapav commett enn ofans  dan Maurice kan mo en Australie », déclare-t-il. Face à une telle accusation, le Curepipien a adressé une lettre au Commissaire de police pour clamer son innocence et pour demander l’ouverture d’une enquête. Il qualifie cette « fausse accusation » d’acte de vengeance du fait qu’il avait antérieurement porté plainte contre son accusatrice dans une affaire de vol de Rs 50 000. Une déposition avait même été enregistrée, le 8 juillet 2015, au poste de police de Curepipe. Une copie de cette déposition a été adressée au commissaire de police. « All I want, is to stay in peace with my family and beg you to help me Commissioner of Police », écrit le directeur. Sollicité pour un commentaire, un porte-parole de la police déclare que les enquêteurs souhaitent recueillir  la version du gérant pour vérifier s’il y a eu « accusation fausse et malicieuse. »