Faits Divers

Un jeune policier meurt en évitant un chien - Son père : «Il avait le cœur sur la main»

Il s’est battu pendant presque trois semaines à l’unité des soins intensifs. Finalement, le lundi matin 20 février, Mounawar Maudarbocus, un policier de 25 ans, a rendu son dernier souffle à l’hôpital de Flacq. Cet habitant de Caroline, Bel-Air, avait fait un grave accident le 3 février. Il était au volant de sa voiture, une Nissan AK 12, quand il a fait une sortie de route en voulant éviter un chien.

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Le jeune homme faisait la fierté de ses parents. Aîné de la famille, il avait un frère et une soeur. « Mon fils avait le cœur sur la main. Il m’a tout le temps rendu fier. Cela a été une joie immense quand il a intégré les forces de l’ordre », confie son père Nazir.

Dévoué et passionné, le policier ne manquait jamais une occasion d’aider son prochain. « Mounawar aidait tout le monde, sans distinction. Li touletan pe ed so prosin. Zame mo finn ena repros kont li », affirme le père de la victime. Et ce trait de caractère se manifestait aussi dans son travail : « Il s’était fait beaucoup d’amis dans la police. Ses collègues l’appréciaient énormément. »

Les policiers avaient fait une haie d’honneur.

Le soir de l’accident, Mounawar s’était rendu chez un ami pour l’aider. « Li ena enn kamarad pe anvi rant dan lapolis. Mo garson inn sorti pou al ed li, antrenn li », explique Nazir. Mais il avait plu ce soir-là. « Quand Mounawar est arrivé à Pont-Lardier, un chien est apparu devant la voiture. En voulant l’éviter, mon fils a fait une sortie de route et a percuté un mur », raconte notre interlocuteur.

Les proches de Mounawar et la police de la localité se sont rendus sur place. Ils ont retiré le jeune homme de la voiture et l’ont transporté d’urgence à l’hôpital de Flacq, où il a subi une délicate intervention et a été admis à l’Intensive Care Unit. Deux autres amis du policier se trouvaient avec lui dans la voiture. L’un d’eux a eu le pied fracturé et a dû être admis à l’hôpital alors que l’autre a pu regagner son domicile après avoir reçu les premiers soins.

Les proches du jeune poclier espéraient qu’il allait se remettre sur pied. Mais après 18 jours entre la vie et la mort, Mounawar Maudarbocus a rendu son dernier soupir le lundi 20 février. L’autopsie a révélé qu’il est mort d’une septicémie. Ses funérailles ont eu lieu lundi après-midi. De nombreux policiers de la région sont venus lui rendre hommage. Et c’est sous une haie d’honneur que la dépouille du jeune homme a quitté son domicile à la rue Darwin pour rejoindre sa dernière demeure.

 

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