Un ingénieur saisit la Cour suprême : refus de paternité

Un père a saisi la Cour suprême pour qu’il ne soit plus reconnu comme le père biologique de son enfant. Pourtant, ce petit bout de chou a poussé les futurs parents à s’unir alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère…

Il suffit d’un rapport ADN pour que les sentiments s’envolent et que l’amour cède. Et qu’un enfant, qu’on a pris pour le sien, devient du jour au lendemain un étranger dont on souhaite à tout prix se débarrasser. Cet enfant vient de souffler ses deux bougies mais il se retrouve, sans le savoir et sans le vouloir, au cœur d’un drame. Son père, qui est ingénieur, a initié une action en Cour suprême pour refus de paternité. Il estime tout simplement que l’enfant n’est pas le sien.

Il explique avoir eu des relations sexuelles non protégées avec la mère et que c’est pour cela qu’il a cru que le bébé était de lui lorsqu’elle lui a annoncé qu’elle était enceinte de deux semaines après leur première rencontre. Cependant, à mesure que l’enfant grandissait, il s’est mis à douter. Pour en avoir le cœur net, il s’en est remis à des tests ADN. Les analyses lui ont donné raison car elles prouvent qu’il n’est pas le père biologique de l’enfant. Depuis ce coup de massue, il dit vivre dans la tourmente depuis qu’il a appris avoir déclaré l’enfant d’un autre. Il souhaite à tout prix mettre fin à cette situation angoissante. Il se dit même prêt à subir un autre test ADN.

Il demande à la Cour suprême d’intervenir pour apporter les corrections nécessaires aux registres du bureau de l’État civil afin qu’il ne soit plus reconnu comme le père biologique de cet enfant. L’affaire sera appelée le 18 janvier 2018 devant la Master’ Court pour que la partie adverse donne sa version des faits. L’ingénieur a retenu les services de l’avocat, Me Ashik Toorabally, et de l’avoué, Me Iqbal Dauhoo.