Jessen Nepaulsing aussi connu comme Rajiv, un aide-chauffeur âgé de 30 ans, est poursuivi devant la cour intermédiaire pour viol et attentat à la pudeur sur une adolescente en janvier 2016. Le prévenu, dans sa version à la police, a nié les faits et avance que la plaignante était consentante.
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Jessen Nepaulsing répond de deux chefs d’accusation. Cet habitant de Mahébourg est accusé d’avoir, le 22 janvier de 2016, commis des attouchements sur une jeune femme de 17 ans. Il est aussi accusé de l’avoir violée le 27 janvier 2016.
Une audience dans ce procès a eu lieu le lundi 27 août 2018 devant la cour intermédiaire. Le prévenu est défendu par Me Tony Gukhool. Ce dernier souhaite avoir accès à un rapport d’un psychiatre, de l’hôpital Jawaharlall-Nehru. Cela avant même que le procès soit pris sur le fond. La poursuite n’a pas objecté à la requête. Une prochaine audience est prévue le 22 octobre.
L’affaire est partie d’une déclaration de la plaignante au poste de police de Mahébourg, le 2 février 2016. Elle est alors âgée de 17 ans et sa déposition est consignée en présence d’un représentant de la Child Development Unit. Ses parents, dit-elle, sont séparés. Elle souffre d’un handicap mental. Le 22 janvier 2016, elle est la dernière à quitter l’enceinte du Mauritius Institute of Training and Development de Mahébourg.
« Mo finn trouve enn garçon pre kot stad Mahebourg e li apel Rajiv Nepaulsing. Mo konn garçon la parski li ti pe sorti avek mo kamarad… », relate l’adolescente dans sa déposition à la police.
Dos au mur
Elle poursuit que ce jour-là, le prévenu lui a tiré par la main droite pour la plaquer dos contre un mur. « Li dir mwa get so bann kamarad ki lor semin la e ki ena enn kuter avek zot. » À cet instant, quatre garçons se trouvaient à environ trente mètres de là où elle se trouvait, dit-elle. Selon elle, le prévenu a commis des attouchements sur sa personne.
Dans une autre déclaration, elle avance que le 27 janvier 2018, après les heures de classe, elle se trouvait à la gare de Mahébourg et s’apprêtait à prendre l’autobus pour rentrer chez elle. Jessen Nepaulsing l’aurait attrapé par la main et l’aurait tiré jusqu’à un monument. Il l’aurait projeté au sol et l’aurait violé.
Le prévenu, pour sa part, a nié les allégations de la plaignante dans sa déclaration à la police. Il avance avoir fait la connaissance de celle-ci à travers le réseau social Facebook. Après quoi, ils se sont donné rendez-vous à plusieurs reprises dans le village de Rose-Belle. Jessen Nepaulsing a nié avoir commis des attouchements sur la plaignante. En ce qu’il s’agit de l’allégation de viol, le prévenu relate avoir déjà eu des « relations sexuelles » consentantes avec la plaignante, mais que ce n’était pas le 27 janvier 2016. C’était dit-il, un après-midi, en novembre 2015, au marché de Rose-Belle sur une table.
La mère de la plaignante, dans une déposition à la police, a expliqué que sa fille suit un traitement pour personne épileptique et aussi qu’elle souffre aussi d’un handicap mental.
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